Beau soleil à vous toutes,
Hé! ce soleil a rechargé mes batteries! Une chance, je cours partout... J'ai donc décidé de venir vous causer un petit brin, histoire de savourer un bon thé et de prendre un peu de temps juste pour moi! Il reste bien 3 brassées de lavage, un peu d'épicerie, un arrêt à une vente de liquidation de Pierre Belvedaire - amoureuse du papier que je suis, c'est donc un incontournable, une petite mise-au-point avec la pharmacienne pour aider ma maman au prise avec une allergie à un de ses médicaments et pour couronner le tout, de belles rencontres m'attendent ce soir, autour d'une table remplie de Tupperware!
Ma petite carte illustre ce quelque chose de paisible que je cherche à ne pas perdre dans ma course contre la montre. Cette carte est mon chant du cygne pour les clubs. Je prends ma retraite! Je ne cesserai pas de faire des petites cartes cependant. Dans celle-ci j'ai laissé libre court à mon imagination en m'incarnant dans cette petite bonne femme, assise paisiblement sur son banc de parc. Elle savoure sans aucun doute le moment précieux où tout semble s'arrêter. Rien ne vient la troubler. Elle goûte pleinement la vie, la saisit au vol, comme les petits papillons. Je me suis laissée aller "au boutte" au niveau des médiums utilisés. C'est ce qu'on appellerait un mix-média! J'ai utilisé un papier à l'aquarelle sur lequel j'ai étampé mon banc, peint à l'aquarelle; j'ai coloré avec la technique de l'éponge le paysage. J'ai étampé les fleurs et les papillons à l'encre noir, puis je les ai colorés avec de l'acrylique (j'avais envie de donner un peu de densité vs de la transparence). Ma petite femme est colorée aux copic et embossée, évidemment elle a été réalisée sur du papier pour les copic, j'ai oublié le nom.... et découpée, puis collée sur des collants 3-d.
J'espère qu'elle vous invitera à l'imiter, à SAISIR LA VIE, en cette magnifique journée de fin de mois d'avril. Je vous le souhaite, et je m'en vais de ce pas en profiter pleinement!
A plus.
Fiche technique: J,ai aussi utilisé pour l'intérieur les encres Distress, une étampe de Penny Black (le petit hérisson, ainsi que pour les fleurs & papillons sur le dessus); ce sont les encres Stampin'up à l'éponge qui donnent le ton au gazon et au ciel; et le sentiment provient du jeu:Saisir la vie de SU.
vendredi 30 avril 2010
jeudi 29 avril 2010
Blog Candy de MAGENTA
mercredi 28 avril 2010
La fée Tilda
Je peux maintenant vous présenter ma carte faite pour l'échange dans le Club Magnolia, chez Passion Collimagination, puisque ma jumelle l'a déjà reçue. J'adore cette étampe de Tilda Spellcaster. J'aime les petites sorcières, alors Tilda et sa baguette magique m'a fait craquer.
Fiche technique: Étampe: Magnolia, Spellcaster Tilda, coloriée avec Copic et embossée; Papier: Creative Memories; Intérieur: encre Distress, découpe Florish de Tim Holtz, et poinçons étoiles de Creative Memories.
Fiche technique: Étampe: Magnolia, Spellcaster Tilda, coloriée avec Copic et embossée; Papier: Creative Memories; Intérieur: encre Distress, découpe Florish de Tim Holtz, et poinçons étoiles de Creative Memories.
Clin d'oeil
Bon après-midi!
Le soleil commence à se pointer le bout du nez, et j'avoue en être très heureuse! Le temps maussade d'hier et de ce matin est derrière nous, je l'espère! Pourtant, je me doutais bien que nous allions encore une fois ressortir nos vêtements plus chauds. L'an dernier, nous avions vécu un scénario semblable. Je l'associe au souvenir d'aller chercher quelques plants de fleurs et de constater qu'ils avaient attraper froid! Lundi, allant dans le coin du centre d'achats, j'ai remarqué que les grandes surfaces avaient aussi reçu leur stock de fleurs! Je me disais qu'ils n'avaient pas appris de l'an dernier! Pourtant le vieil adage: En avril ne te découvre pas d'un fil, demeure d'actualité. On semble bien pressé de sortir nos gougounes et nos camisoles, pourtant le petit vent frais devrait nous rappeler d'être un peu patient...
Je visite plusieurs blogues, pour m'inspirer et pour voir ce qui se passe dans ce monde. Je m'amuse souvent à cliquer au hasard dans la liste de la personne que je visite histoire de découvrir des nouvelles idées et des nouvelles personnes. Je suis tombée sur la triste histoire de Mademoiselle Boo, en attente d'une greffe, et qui a perdu sa bataille après l'opération, en début de semaine. Je ne la connaissais pas, mais j'ai vraiment été touchée par son combat, son espoir, par les mots de sa maman sur son blogue. De tout ce que j'ai lu à son sujet, reste une question qui demeure toujours sans réponse: POURQUOI? Bien entendu, ce n'est pas notre volonté qui gouverne la Vie elle-même, puisque la Vie elle-même a un début et une fin. Entre les deux, c'est un cadeau. Je pense qu'il est important de profiter de chaque instant, ainsi le Moment venu, on pourra dire aurevoir sans un regret. Je m'applique dernièrement à demeurer consciente de chaque moment qui passe, j'aiguise ma concentration, mon attention. Le temps file si vite, et je ne peux pas le ralentir, alors je me pratique à me donner toute entière à chaque petite minute que la Vie me donne. Et une histoire comme celle de Boo m'encourage à profiter avec joie de chaque instant. Je la salue dans l'au-delà, et espère la Paix pour elle, et sa famille.
Côté scrap, j'ai complété la page jumelle de "Entre 2 vagues". Ce sont 2 photographies de ma rue, à cette même période. J'ai choisi de rester dans la même palette.
Voilà. À plus.
fiche technique: carton: AC Cardstock; papier: Creative Memories, Nuit étoilée; lettres: Cosmo Cricket (embossée avec poudre noire SU) et auto-collantes, Creative Memories; poinçon flocon de CM, dont j'ai utilisé le négatif! et le sketch est de moi.
Le soleil commence à se pointer le bout du nez, et j'avoue en être très heureuse! Le temps maussade d'hier et de ce matin est derrière nous, je l'espère! Pourtant, je me doutais bien que nous allions encore une fois ressortir nos vêtements plus chauds. L'an dernier, nous avions vécu un scénario semblable. Je l'associe au souvenir d'aller chercher quelques plants de fleurs et de constater qu'ils avaient attraper froid! Lundi, allant dans le coin du centre d'achats, j'ai remarqué que les grandes surfaces avaient aussi reçu leur stock de fleurs! Je me disais qu'ils n'avaient pas appris de l'an dernier! Pourtant le vieil adage: En avril ne te découvre pas d'un fil, demeure d'actualité. On semble bien pressé de sortir nos gougounes et nos camisoles, pourtant le petit vent frais devrait nous rappeler d'être un peu patient...
Je visite plusieurs blogues, pour m'inspirer et pour voir ce qui se passe dans ce monde. Je m'amuse souvent à cliquer au hasard dans la liste de la personne que je visite histoire de découvrir des nouvelles idées et des nouvelles personnes. Je suis tombée sur la triste histoire de Mademoiselle Boo, en attente d'une greffe, et qui a perdu sa bataille après l'opération, en début de semaine. Je ne la connaissais pas, mais j'ai vraiment été touchée par son combat, son espoir, par les mots de sa maman sur son blogue. De tout ce que j'ai lu à son sujet, reste une question qui demeure toujours sans réponse: POURQUOI? Bien entendu, ce n'est pas notre volonté qui gouverne la Vie elle-même, puisque la Vie elle-même a un début et une fin. Entre les deux, c'est un cadeau. Je pense qu'il est important de profiter de chaque instant, ainsi le Moment venu, on pourra dire aurevoir sans un regret. Je m'applique dernièrement à demeurer consciente de chaque moment qui passe, j'aiguise ma concentration, mon attention. Le temps file si vite, et je ne peux pas le ralentir, alors je me pratique à me donner toute entière à chaque petite minute que la Vie me donne. Et une histoire comme celle de Boo m'encourage à profiter avec joie de chaque instant. Je la salue dans l'au-delà, et espère la Paix pour elle, et sa famille.
Côté scrap, j'ai complété la page jumelle de "Entre 2 vagues". Ce sont 2 photographies de ma rue, à cette même période. J'ai choisi de rester dans la même palette.
Voilà. À plus.
fiche technique: carton: AC Cardstock; papier: Creative Memories, Nuit étoilée; lettres: Cosmo Cricket (embossée avec poudre noire SU) et auto-collantes, Creative Memories; poinçon flocon de CM, dont j'ai utilisé le négatif! et le sketch est de moi.
vendredi 23 avril 2010
Version finale
Bonjour à vous,
En cette fin d'après midi, je viens de terminer ma page! Je lui ai trouvé un titre: Entre 2 vagues!, je trouve que cela lui convient bien, puisque cette photo a été prise justement entre les 2 tempêtes de verglas. Je n'ai pas eu beaucoup de temps à consacrer à mon album, je devais réaliser des cartes pour un échange, qui sont maintenant terminées, mais que je ne peux afficher, elles ne sont pas encore postées à leur destinataire. J'ai aussi travaillé sur mes fameux stores romains. Je crois avoir trouvé la solution, il reste à poser la pôle et à tester!
Je suis allée m'inspirer, hier soir, une exposition avait lieu au centre culturel. Il y avait de très belles choses, mais je suis toujours déçue de constater que les participantes aux auteliers ont choisi d'exclure les ateliers de scrap sous prétexte que le coût de cette activité est trop élevé. À voir ce que j'ai vu hier, surtout en découpage 3-D, en peinture sur bois, en faux vitrail, je ne peux m'empêcher de penser que les côuts doivent être similaires. Enfin, c'est leur choix, je trouve qu'elles manquent quelque chose de vraiment plaisant.
Assez de blabla. voilà ma page!
En cette fin d'après midi, je viens de terminer ma page! Je lui ai trouvé un titre: Entre 2 vagues!, je trouve que cela lui convient bien, puisque cette photo a été prise justement entre les 2 tempêtes de verglas. Je n'ai pas eu beaucoup de temps à consacrer à mon album, je devais réaliser des cartes pour un échange, qui sont maintenant terminées, mais que je ne peux afficher, elles ne sont pas encore postées à leur destinataire. J'ai aussi travaillé sur mes fameux stores romains. Je crois avoir trouvé la solution, il reste à poser la pôle et à tester!
Je suis allée m'inspirer, hier soir, une exposition avait lieu au centre culturel. Il y avait de très belles choses, mais je suis toujours déçue de constater que les participantes aux auteliers ont choisi d'exclure les ateliers de scrap sous prétexte que le coût de cette activité est trop élevé. À voir ce que j'ai vu hier, surtout en découpage 3-D, en peinture sur bois, en faux vitrail, je ne peux m'empêcher de penser que les côuts doivent être similaires. Enfin, c'est leur choix, je trouve qu'elles manquent quelque chose de vraiment plaisant.
Assez de blabla. voilà ma page!
jeudi 22 avril 2010
Anniversaire
Bon matin à vous,
Je devais nécessairement publier un messager aujourd'hui, en 3e mois d'existence de mon espace sur le web! Je suis reconnaissante ce matin du privilège que j'ai d'avoir une place ici, et de me retrouver sur votre écran. Disons que si j'ai utilisé ce moyen pour laisser ma trace sur la planète et dans le monde virtuel, j'apprends beaucoup de cette expérience ainsi que des nombreux sites que je visite. J'étais, à mes tout débuts, très effrayée par la chose virtuelle, par les caprices de la technologie et mon manque de connaissance des différents "langages" et logiciels utilisés dans ce monde me faisaient porter sur moi-même un regard critique. Je dressais des barrières infranchissables à première vue, et je n'osais pas crier à l'aide pour qu'on m'explique l-e-n-t-e-m-e-n-t et avec des mots à ma portée. Mes fistons ont fait preuve de gentillesse à mon égard, et on a bien ri de mes ignorances! Mais j'ai appris. J'ai découvert dans le processus, ma capacité d'association, j'ai développé de l'observation, et j'ai osé. Je comprends mieux le vocabulaire, je suis plus à l'aise à aller chercher des images, le changement dans mes gadgets le prouve! Je prends plaisir à naviguer et à découvrir. Je me suis présentée sur le forum de Scrapbook Laurentides que j'explore avec yeux grand ouverts! Honnêtement, je me sens toute petite dans cet univers, comme une petite fille qui entre à la maternelle, et c'est absolument trippant, car je réalise combien de je dépasse des limites qui autrefois m'auraient semblé insurmontables.
À force de regarder ma page qui n'a encore pas de titre, je me suis rendue compte qu'elle manque de saveur. Je l'ai donc regarnie. En écrivant, je songe à : crémage glacé!!! Je vous la présente à nouveau!
Merci d'être là, votre présence me comble!
Je devais nécessairement publier un messager aujourd'hui, en 3e mois d'existence de mon espace sur le web! Je suis reconnaissante ce matin du privilège que j'ai d'avoir une place ici, et de me retrouver sur votre écran. Disons que si j'ai utilisé ce moyen pour laisser ma trace sur la planète et dans le monde virtuel, j'apprends beaucoup de cette expérience ainsi que des nombreux sites que je visite. J'étais, à mes tout débuts, très effrayée par la chose virtuelle, par les caprices de la technologie et mon manque de connaissance des différents "langages" et logiciels utilisés dans ce monde me faisaient porter sur moi-même un regard critique. Je dressais des barrières infranchissables à première vue, et je n'osais pas crier à l'aide pour qu'on m'explique l-e-n-t-e-m-e-n-t et avec des mots à ma portée. Mes fistons ont fait preuve de gentillesse à mon égard, et on a bien ri de mes ignorances! Mais j'ai appris. J'ai découvert dans le processus, ma capacité d'association, j'ai développé de l'observation, et j'ai osé. Je comprends mieux le vocabulaire, je suis plus à l'aise à aller chercher des images, le changement dans mes gadgets le prouve! Je prends plaisir à naviguer et à découvrir. Je me suis présentée sur le forum de Scrapbook Laurentides que j'explore avec yeux grand ouverts! Honnêtement, je me sens toute petite dans cet univers, comme une petite fille qui entre à la maternelle, et c'est absolument trippant, car je réalise combien de je dépasse des limites qui autrefois m'auraient semblé insurmontables.
À force de regarder ma page qui n'a encore pas de titre, je me suis rendue compte qu'elle manque de saveur. Je l'ai donc regarnie. En écrivant, je songe à : crémage glacé!!! Je vous la présente à nouveau!
Merci d'être là, votre présence me comble!
mardi 20 avril 2010
Histoire de titre
Bonjour à vous toutes,
Je vous présente aujourd'hui ma page complétée durant mon super après-midi de scrap avec mon amie Suzanne. Nous jasons beaucoup, mais nous travaillons tout autant! J'ai vraiment été inspirée par cette photo de mon bel érable, même le sketch est ma composition. Je m'imprégnais d'elle, et j'ai tenté de lui trouver un titre: le seul qui me vient à l'esprit est ICE TOPPING! En français, ce n'est pas aussi joli: Glaçage de glace, Lourd glaçage; Glaçage givré, rien ne rend l'idée de Ice topping... Je cherche toujours, car le journaling n'est pas noté encore, il dépendra évidemment du titre. Si vous avez des idées, vous êtes les bienvenues!
Je me suis demandée comment mon arbre avait fait pour passer au travers de la crise. Cette photo immortalise la première vague de verglas, et le petite tempête de neige qui précède la deuxième vague. Vous remarquerez bien les branches qui jonchent le sol, elles seront prises dans la glace qui tombera dans les prochaines heures, et les branches plieront encore plus. On devra couper une des grosses branches, mais toutes les autres reprendront leur allure originale lorsque la glace aura fondue. Je fais un lien entre l'attitude de mon arbre face au verglas, et la mienne face à des situations imposées dans ma vie. Mon arbre, bien enraciné, n'avait aucune autre alternative que de subir le verglas, d'attendre que la tempête passe. Je l'imagine grelottant, tremblant de peur de ne pouvoir résister. Il devait être certain de perdre des branches, mais il avait aussi une ferme volonté de passer au travers, même si cela devait lui coûter en beauté.
Lorsqu'une telle situation se présentait dans ma vie sans que je la vois venir, j'ai toujours eu le courage de passer au travers, de m'en sortir toute entière, amochée cependant. Bien sûr, je n'ai pas perdu aucune de mes parties physiques, sauf des dents! Mais, mentalement, psychologiquement, je suis demeurée ébranlée, fragile; sans comprendre pourquoi je n'arrivais pas à retrouver une certaine paix intérieure la tempête passée. Elle revenait me hanter, alors que je ne voulais que l'oublier derrière. J'ai compris bien des années plus tard, que la tempête s'effacerait d'elle même si je m'imprégnais d'elle, si j'apprenais son message, si je consentais, comme mon arbre, à me tenir debout devant l'adversité, sans résister mais en me respectant et en respectant la force de l'autre. J'ai encaissé silencieusement les coups, mon corps a enregistré tant de tensions, qu'à 38 ans, j'étais d'une telle rigidité que j'avais l'air d'une très vieille femme. Aujourd'hui, après avoir fait du ménage, du classement, je demeure la femme engagée que j'étais, sauf que je connais mieux mes limites, j'ai clairement établi mes repères; si une situation imprévue frappe à la porte de ma vie, je sais l'accueillir, l'apprivoiser, et aussi capituler humblement si je m'aperçois que je déborde. J'ai appris à me mettre sur PAUSE, c'est sans doute ce que mon arbre a adopté comme mode! C'est ainsi que comme lui, je peux garder mes pieds enracinés dans le sol et conserver un brin d'équilibre. Ça ne veut pas dire que la situation s'efface, elle dure le temps qu'elle doit durer, mais au moins si je m'en sors avant d'être KAPUT, il me reste de l'énergie pour observer et apprendre de cette situation. La maturité m'a enseigné cette leçon, et la maturité a grandi avec la pratique. Contrairement à ce que je croyais, mon changement d'attitude n'a pas trop attiré les reconnaissances de l'extérieur, souvent même j'ai rencontré de l'adversité, ce qui avait pour conséquence de me faire douter du bien-fondé de mes changements; ,mais,c'est mon corps qui m'a dit merci, je sens la détente s'installer, et la paix tranquillement se pointer dans mon esprit. Je me souviens avoir entendu par le passé cette phrase qui me fait encore frissonner: Attends, quand tu auras l'expérience! Ce que je n'avais pas compris dans ma jeunesse, c'est que l'expérience ne se conjuge pas avec AVOIR, mais bien avec TENTER, OSER; elle comporte des succès comme des erreurs; mais aucun, n'est en soi négatif, c'est de l'apprentissage. Mettons, que formulé ainsi, ça donne beaucoup de chance à l'estime de soi de faire son chemin, au lieu de s'associer à la pensée magique que tout vient tout seul...
Parlant engagement, mon espace virtuel célèbrera bientôt sont 3e mois d'existence. C'est le 22 janvier dernier que j'ai osé réclamer une place sur le web! Je m'étais promise d'explorer, de tenter l'expérience ayant en mémoire mes repères, si je rencontrais trop d'obstacles dans mon apprentissage, ou si je prenais peur dans ce monde virtuel, je renoncerais! Je priais pour reconnaître les signes me sommant de tirer ma révérance. À venir jusqu'à maintenant, tout coule légèrement! La débutante que je suis prends un peu d'assurance! Cette expérience me fait grandir. Je dois avouer que je retire aussi beaucoup de ce partage "invisible" et silencieux avec vous. Vous me lisez, certes; vous m'écrivez, j'adore! Je ne connais que certaines d'entre vous et pour moi, qui est assez solitaire, et d'un naturel timide, c'est une belle reconnaissance. Je ne m'étais pas fixé d'échéancier, au terme duquel si l'expérience s'avérait pénible, j'abandonnerais mon blogue. Je retire tant de plaisir à publier messages et créations, que j'en suis venue à penser que ce médium est bon pour moi, sans attente aucune, mais de vous savoir derrière votre écran à me lire librement, je peux presque imaginer les sentiments d'un auteur lançant son bouquin en librairie.
Assez de mots, place à la page: Vous pouvez toujours cliquer sur l'image pour l'agrandir et mieux en apprécier les détails.
Fiche technique: Carton: AC cardstock: papier: Creative Memories, Nuit étoilée; Flocon: Magenta, carton aggloméré; colorié avec les encres Distress, Black Sooth, Mustard Seed, Wild Honey, Barn Door; embossé avec UTEE et Poudre givrée SU; Dimensional Pearl: butterscotch; avec stencil Bazzil; et mon sketch à moi!
Je vous présente aujourd'hui ma page complétée durant mon super après-midi de scrap avec mon amie Suzanne. Nous jasons beaucoup, mais nous travaillons tout autant! J'ai vraiment été inspirée par cette photo de mon bel érable, même le sketch est ma composition. Je m'imprégnais d'elle, et j'ai tenté de lui trouver un titre: le seul qui me vient à l'esprit est ICE TOPPING! En français, ce n'est pas aussi joli: Glaçage de glace, Lourd glaçage; Glaçage givré, rien ne rend l'idée de Ice topping... Je cherche toujours, car le journaling n'est pas noté encore, il dépendra évidemment du titre. Si vous avez des idées, vous êtes les bienvenues!
Je me suis demandée comment mon arbre avait fait pour passer au travers de la crise. Cette photo immortalise la première vague de verglas, et le petite tempête de neige qui précède la deuxième vague. Vous remarquerez bien les branches qui jonchent le sol, elles seront prises dans la glace qui tombera dans les prochaines heures, et les branches plieront encore plus. On devra couper une des grosses branches, mais toutes les autres reprendront leur allure originale lorsque la glace aura fondue. Je fais un lien entre l'attitude de mon arbre face au verglas, et la mienne face à des situations imposées dans ma vie. Mon arbre, bien enraciné, n'avait aucune autre alternative que de subir le verglas, d'attendre que la tempête passe. Je l'imagine grelottant, tremblant de peur de ne pouvoir résister. Il devait être certain de perdre des branches, mais il avait aussi une ferme volonté de passer au travers, même si cela devait lui coûter en beauté.
Lorsqu'une telle situation se présentait dans ma vie sans que je la vois venir, j'ai toujours eu le courage de passer au travers, de m'en sortir toute entière, amochée cependant. Bien sûr, je n'ai pas perdu aucune de mes parties physiques, sauf des dents! Mais, mentalement, psychologiquement, je suis demeurée ébranlée, fragile; sans comprendre pourquoi je n'arrivais pas à retrouver une certaine paix intérieure la tempête passée. Elle revenait me hanter, alors que je ne voulais que l'oublier derrière. J'ai compris bien des années plus tard, que la tempête s'effacerait d'elle même si je m'imprégnais d'elle, si j'apprenais son message, si je consentais, comme mon arbre, à me tenir debout devant l'adversité, sans résister mais en me respectant et en respectant la force de l'autre. J'ai encaissé silencieusement les coups, mon corps a enregistré tant de tensions, qu'à 38 ans, j'étais d'une telle rigidité que j'avais l'air d'une très vieille femme. Aujourd'hui, après avoir fait du ménage, du classement, je demeure la femme engagée que j'étais, sauf que je connais mieux mes limites, j'ai clairement établi mes repères; si une situation imprévue frappe à la porte de ma vie, je sais l'accueillir, l'apprivoiser, et aussi capituler humblement si je m'aperçois que je déborde. J'ai appris à me mettre sur PAUSE, c'est sans doute ce que mon arbre a adopté comme mode! C'est ainsi que comme lui, je peux garder mes pieds enracinés dans le sol et conserver un brin d'équilibre. Ça ne veut pas dire que la situation s'efface, elle dure le temps qu'elle doit durer, mais au moins si je m'en sors avant d'être KAPUT, il me reste de l'énergie pour observer et apprendre de cette situation. La maturité m'a enseigné cette leçon, et la maturité a grandi avec la pratique. Contrairement à ce que je croyais, mon changement d'attitude n'a pas trop attiré les reconnaissances de l'extérieur, souvent même j'ai rencontré de l'adversité, ce qui avait pour conséquence de me faire douter du bien-fondé de mes changements; ,mais,c'est mon corps qui m'a dit merci, je sens la détente s'installer, et la paix tranquillement se pointer dans mon esprit. Je me souviens avoir entendu par le passé cette phrase qui me fait encore frissonner: Attends, quand tu auras l'expérience! Ce que je n'avais pas compris dans ma jeunesse, c'est que l'expérience ne se conjuge pas avec AVOIR, mais bien avec TENTER, OSER; elle comporte des succès comme des erreurs; mais aucun, n'est en soi négatif, c'est de l'apprentissage. Mettons, que formulé ainsi, ça donne beaucoup de chance à l'estime de soi de faire son chemin, au lieu de s'associer à la pensée magique que tout vient tout seul...
Parlant engagement, mon espace virtuel célèbrera bientôt sont 3e mois d'existence. C'est le 22 janvier dernier que j'ai osé réclamer une place sur le web! Je m'étais promise d'explorer, de tenter l'expérience ayant en mémoire mes repères, si je rencontrais trop d'obstacles dans mon apprentissage, ou si je prenais peur dans ce monde virtuel, je renoncerais! Je priais pour reconnaître les signes me sommant de tirer ma révérance. À venir jusqu'à maintenant, tout coule légèrement! La débutante que je suis prends un peu d'assurance! Cette expérience me fait grandir. Je dois avouer que je retire aussi beaucoup de ce partage "invisible" et silencieux avec vous. Vous me lisez, certes; vous m'écrivez, j'adore! Je ne connais que certaines d'entre vous et pour moi, qui est assez solitaire, et d'un naturel timide, c'est une belle reconnaissance. Je ne m'étais pas fixé d'échéancier, au terme duquel si l'expérience s'avérait pénible, j'abandonnerais mon blogue. Je retire tant de plaisir à publier messages et créations, que j'en suis venue à penser que ce médium est bon pour moi, sans attente aucune, mais de vous savoir derrière votre écran à me lire librement, je peux presque imaginer les sentiments d'un auteur lançant son bouquin en librairie.
Assez de mots, place à la page: Vous pouvez toujours cliquer sur l'image pour l'agrandir et mieux en apprécier les détails.
Fiche technique: Carton: AC cardstock: papier: Creative Memories, Nuit étoilée; Flocon: Magenta, carton aggloméré; colorié avec les encres Distress, Black Sooth, Mustard Seed, Wild Honey, Barn Door; embossé avec UTEE et Poudre givrée SU; Dimensional Pearl: butterscotch; avec stencil Bazzil; et mon sketch à moi!
vendredi 16 avril 2010
Message
Salut à vous,
Je viens de terminer les 2 pages suivantes de mon album. Je procède toujours de façon ordonnée, et je suis incapable de "sortir" d'un sujet pour passer à un autre. Cela a pour effet de déranger ma concentration, et j'ai beaucoup de difficulté à revenir dans le champ de mon inspiration! Donc, je travaille d'une manière très organisée, je m'accorde de la flexibilité au niveau des techniques, des papiers et des couleurs; mais au fond, je me reconnais vraiment dans mes pages! Tous mes traits de caractère sont très bien représentés autant par les formes, les couleurs, l'organisation, enfin tout, sinon ma page ne me plaît pas.
Ce qui me fait écrire qu'il y a donc des messages dans tout ce que l'on fait, si l'on veut porter attention et s'accorder du temps pour les déchiffrer. Ainsi donc, j'ai découvert ma crainte de ne plus trouver le fil de mon inspiration lorsque je me déconnecte d'un projet pour aller vers un autre! Je suis ainsi dans la vie, très facilement "ébranlable", et lente à me restabiliser. Au fil des ans, j'ai cessé de vouloir à tout prix changer ce trait qui, je ne vous le cache pas, me déplaisait grandement et me causait beaucoup d'ennuis. Je l'ai remplacé par un contrôle rigide, qui lui aussi ne m'a apporté que des soucis et du chagrin. Lorsque j'ai décidé de "regarder" dans les yeux cette facette de ma personne, sans porter un jugement dessus, je me suis rendue compte qu'elle était porteuse de beaucoup de messages à mon intention. À première vue,certainement pas d'une manière claire, mais il y avait bien un message. C'est à "prendre le thé" avec elle, à me l'approprier que j'ai pu l'apprivoiser et la laisser venir vers moi. Je suis consciente de ma fragilité à me décentrer, et je me donne des occasions bien "mesurées" pour explorer si je retrouve mon équilibre ou non, où sont mes limites! Ça vaut dans la vie comme pour mes projets créatifs.
De ce temps-ci, je déconnecte du verglas pour me brancher sur des rideaux! J'ai appris à coudre alors que je n'avais que 4 ans, tout comme le tricot. La sainte trinité des femmes de ma vie était douée en travaux manuels. J'ai hérité de leur dextérité, d'une motricité fine très appliquée et d'un amour pour ces activités qui me donnent des ailes chaque fois que j'entreprends un projet! Cette fois, je suis mise à l'épreuve. Mes fistons voulaient des stores romain pour leur chambre, et je trouvais les prix de ces machins vraiment exhorbitants. J'ai donc décidé de les faire moi-même. J'apprivoise donc la confection de store ces jours-ci, et pour me relaxer bien je retourne dans mon scrap!
Je vous présente mes 2 pages. Lorsque j'ai monté la 2e, je regardais l'épaisseur de la glace sur les cèdres, sur la corde à linge, en me demandant quel était le message derrière cette crise; je devrais dire les messages! La nature en avait bien un important, car pour réagir de la sorte, elle a dû être provoquée grandement. En prenons-nous assez soin, de cette Terre qui nous permet de vivre, la protégeons-nous assez, faisons-nous chaque jour notre part? Je peux répondre que pour ma part, non, pas toujours... Je consomme, je gaspille, j'utilise des produits pas toujours recommandables, mais je fais un effort de marcher le plus souvent ou de prendre mon vélo pour me rendre où je veux aller, je tâche de recycler le plus possible, d'être vigilante de ce que je mets dans mes poubelles. Je me suis dit, que si la nature exprimait ses humeurs par ces crises partout sur la planète, elle n'était certainement pas heureuse des coups que nous lui faisons porter... Pourtant, notre Terre est si belle vue d'en haut, et elle a, comme ma haie de cèdres, une capacité de guérison puissante, mais frôlons-nous la catastrophe? Je me le demande.
Et voilà mes pages:
Fiche technique: Carton: Bazzil; Papier: Creative Memories, Candy Cane; Lettres: Quickutz, ck typist; Page map: Décembre 2005, Becky Fleck; Glimmer Mist: Pearl et Spanish Moss; Flocons: carton aggloméré, Magenta; Poudres à embosser: Deep blue, Top Boss et encre Presque marine, SU;
Fiche technique: Carton: Bazzil; Papier: Candy Cane, Creative Memories; Lettres: Quickutz, Chop Stick; Perfect Pearl: Copper, Blue Patina, et Green Patina; Marqueur Steadler gel line et Metallic de Creative Memories. Et le sketch est de moi!
Je viens de terminer les 2 pages suivantes de mon album. Je procède toujours de façon ordonnée, et je suis incapable de "sortir" d'un sujet pour passer à un autre. Cela a pour effet de déranger ma concentration, et j'ai beaucoup de difficulté à revenir dans le champ de mon inspiration! Donc, je travaille d'une manière très organisée, je m'accorde de la flexibilité au niveau des techniques, des papiers et des couleurs; mais au fond, je me reconnais vraiment dans mes pages! Tous mes traits de caractère sont très bien représentés autant par les formes, les couleurs, l'organisation, enfin tout, sinon ma page ne me plaît pas.
Ce qui me fait écrire qu'il y a donc des messages dans tout ce que l'on fait, si l'on veut porter attention et s'accorder du temps pour les déchiffrer. Ainsi donc, j'ai découvert ma crainte de ne plus trouver le fil de mon inspiration lorsque je me déconnecte d'un projet pour aller vers un autre! Je suis ainsi dans la vie, très facilement "ébranlable", et lente à me restabiliser. Au fil des ans, j'ai cessé de vouloir à tout prix changer ce trait qui, je ne vous le cache pas, me déplaisait grandement et me causait beaucoup d'ennuis. Je l'ai remplacé par un contrôle rigide, qui lui aussi ne m'a apporté que des soucis et du chagrin. Lorsque j'ai décidé de "regarder" dans les yeux cette facette de ma personne, sans porter un jugement dessus, je me suis rendue compte qu'elle était porteuse de beaucoup de messages à mon intention. À première vue,certainement pas d'une manière claire, mais il y avait bien un message. C'est à "prendre le thé" avec elle, à me l'approprier que j'ai pu l'apprivoiser et la laisser venir vers moi. Je suis consciente de ma fragilité à me décentrer, et je me donne des occasions bien "mesurées" pour explorer si je retrouve mon équilibre ou non, où sont mes limites! Ça vaut dans la vie comme pour mes projets créatifs.
De ce temps-ci, je déconnecte du verglas pour me brancher sur des rideaux! J'ai appris à coudre alors que je n'avais que 4 ans, tout comme le tricot. La sainte trinité des femmes de ma vie était douée en travaux manuels. J'ai hérité de leur dextérité, d'une motricité fine très appliquée et d'un amour pour ces activités qui me donnent des ailes chaque fois que j'entreprends un projet! Cette fois, je suis mise à l'épreuve. Mes fistons voulaient des stores romain pour leur chambre, et je trouvais les prix de ces machins vraiment exhorbitants. J'ai donc décidé de les faire moi-même. J'apprivoise donc la confection de store ces jours-ci, et pour me relaxer bien je retourne dans mon scrap!
Je vous présente mes 2 pages. Lorsque j'ai monté la 2e, je regardais l'épaisseur de la glace sur les cèdres, sur la corde à linge, en me demandant quel était le message derrière cette crise; je devrais dire les messages! La nature en avait bien un important, car pour réagir de la sorte, elle a dû être provoquée grandement. En prenons-nous assez soin, de cette Terre qui nous permet de vivre, la protégeons-nous assez, faisons-nous chaque jour notre part? Je peux répondre que pour ma part, non, pas toujours... Je consomme, je gaspille, j'utilise des produits pas toujours recommandables, mais je fais un effort de marcher le plus souvent ou de prendre mon vélo pour me rendre où je veux aller, je tâche de recycler le plus possible, d'être vigilante de ce que je mets dans mes poubelles. Je me suis dit, que si la nature exprimait ses humeurs par ces crises partout sur la planète, elle n'était certainement pas heureuse des coups que nous lui faisons porter... Pourtant, notre Terre est si belle vue d'en haut, et elle a, comme ma haie de cèdres, une capacité de guérison puissante, mais frôlons-nous la catastrophe? Je me le demande.
Et voilà mes pages:
Fiche technique: Carton: Bazzil; Papier: Creative Memories, Candy Cane; Lettres: Quickutz, ck typist; Page map: Décembre 2005, Becky Fleck; Glimmer Mist: Pearl et Spanish Moss; Flocons: carton aggloméré, Magenta; Poudres à embosser: Deep blue, Top Boss et encre Presque marine, SU;
Fiche technique: Carton: Bazzil; Papier: Candy Cane, Creative Memories; Lettres: Quickutz, Chop Stick; Perfect Pearl: Copper, Blue Patina, et Green Patina; Marqueur Steadler gel line et Metallic de Creative Memories. Et le sketch est de moi!
mardi 13 avril 2010
Perfection
Bonsoir à vous,
Juste avant d'aller au dodo, j'aimerais noter que cette journée était parfaite! Ce matin, j'ai pris ma grande marche jusqu'à la bibliothèque de mon quartier pour y retourner un livre. J'ai emprunté la piste cyclable, le ciel était d'un bleu parfait, il y avait juste assez de vent pour ébouriffer mes cheveux, je pouvais entendre le chant des oiseaux, une journée idéale quoi! De retour à la maison, le courrier m'avait apporté deux magazines que j'adore: Scrapbooking & beyond, et la magnifique revue Magnolia, ces petites étampes si mignonnes que j'affectionne tant. Après le lunch, je me suis assise sur la galerie, sirotant mon thé et feuilletant mes revues. Dans Scrapbooking & beyond, il y avait un article sur le Journaling vraiment intéressant. Je vais certainement en parler plus longuement, mais j'ai retenu quelques suggestions de l'auteur: garder près de sa table de chevet un petit calepin pour noter toutes les belles choses de notre journée, ainsi on exprime notre gratitude et on attire ainsi plus de positif vers nous.Puis je suis allée rencontrée une copine de scrap avec qui j'ai jasé de tout et de rien, en fait j'ai passé une super après-midi! Et si je n'avais un pitou, j'aurais adopté un minou! Y a-t-il quelque chose de plus mignon que des bébés chats d'un mois??? Alors j'ai décidé ce soir de mettre sur mon blogue toutes les belles choses de ma journée, au lieu d'écrire dans un calepin. J'espère que votre journée a été aussi parfaite que la mienne!
Bonne nuit.
Juste avant d'aller au dodo, j'aimerais noter que cette journée était parfaite! Ce matin, j'ai pris ma grande marche jusqu'à la bibliothèque de mon quartier pour y retourner un livre. J'ai emprunté la piste cyclable, le ciel était d'un bleu parfait, il y avait juste assez de vent pour ébouriffer mes cheveux, je pouvais entendre le chant des oiseaux, une journée idéale quoi! De retour à la maison, le courrier m'avait apporté deux magazines que j'adore: Scrapbooking & beyond, et la magnifique revue Magnolia, ces petites étampes si mignonnes que j'affectionne tant. Après le lunch, je me suis assise sur la galerie, sirotant mon thé et feuilletant mes revues. Dans Scrapbooking & beyond, il y avait un article sur le Journaling vraiment intéressant. Je vais certainement en parler plus longuement, mais j'ai retenu quelques suggestions de l'auteur: garder près de sa table de chevet un petit calepin pour noter toutes les belles choses de notre journée, ainsi on exprime notre gratitude et on attire ainsi plus de positif vers nous.Puis je suis allée rencontrée une copine de scrap avec qui j'ai jasé de tout et de rien, en fait j'ai passé une super après-midi! Et si je n'avais un pitou, j'aurais adopté un minou! Y a-t-il quelque chose de plus mignon que des bébés chats d'un mois??? Alors j'ai décidé ce soir de mettre sur mon blogue toutes les belles choses de ma journée, au lieu d'écrire dans un calepin. J'espère que votre journée a été aussi parfaite que la mienne!
Bonne nuit.
lundi 12 avril 2010
Connexion
Bon lundi à vous toutes,
Le soleil est au rendez-vous ce matin, et je le salue vivement. Il réchauffe mes os qui ont souffert grandement de l'humidité la semaine dernière. Ce qui ne m'a pas empêchée de consacrer du temps à ce nouveau projet avec lequel j'ai un peu de difficulté à connecter! Je reconnais que je me mets un peu plus de pression étant donné que je partage avec vous les étapes; étant une grande impatiente, je m'imagine toujours que les choses doivent être prêtes avant d'être commencées! Cela me fait penser à mes années de secrétaire où j'entendais trépigner mon patron qui espérait que le monde entier allait s'arrêter pour me permettre de produire plus vite parce qu'il voulait que sa lettre soit dactylographier avant même d'être composée! Pourtant, je suis loin des sources de pression, mais si habituée de répondre en catastrophe, je dois m'en créer! Le scrap est une activité qui me relaxe, et voilà que le fait d'exposer dans ma galerie virtuelle donne une raison de nourrir mon impatience à mon mental! Il m'a fallu réfléchir, et en venir à la conclusion, qu'ici dans cet espace, aucune attente n'est nourrie. Je me suis promise de respecter mon rythme, d'être totalement moi dans ces chroniques, alors il ne peut y avoir qu'une seule personne responsable de cette pression que je ressens: moi-même. Respire ma Danielle, et les choses viennent en leur temps.
J'ai passé la journée d'hier avec un groupe de scropines qui se réunit assez régulièrement pour cropper ensemble chez Annie, que je connais depuis mes débuts en scrap et avec qui je suivais des ateliers du lundi. J'ai donc travaillé sur mon projet toute la journée. Je commence à mieux connecter avec ce moment que je tente d'immortaliser, malgré des photos vraiment éparses et prises sur le vif. Cette piètre qualité photographique ne leur enlève aucunement leur côté précieux. Elles le sont encore plus, étant donné que le numérique n'existait pas, d'une part, et d'autre part, les circonstances me portaient plus à l'importance d'agir selon les priorités qu'à penser à photographier! Ces photos méritent donc une grande attention, et dans chacune d'elle j'essaie de retrouver l'émotion qui m'habitait pour ensuite la transmettre dans ma page. Je crois bien avoir réussi à donner le message de cette toute première photo, dont la couleur tire sur le sépia! J'ai aussi fait quelques petites recherches sur internet pour retrouver la trace des événements et le souvenir qui me revenait. Je suis pas mal contente du résultat! J'ai expérimenté plusieurs techniques, travaillé avec des encres, embossé, imprimé sur l'acétate; une belle aventure que ces 2 pages que je vous présente ce matin.
A plus et merci de venir me visiter en si grand nombre. Je suis vraiment touchée d'apprendre que vous être nombreuses à lire mes chroniques. N'hésitez pas à m'envoyer un mot, à laisser vos commentaires, j'aime bien vous lire aussi!
Un close-up de cette page, pour mettre en valeur les microbilles collées sur le papier flocon à droite, c'est tellement brillant que j'ai eu de la difficulté à trouver une exposition juste pour qu'on les voit! Enfin, c'est pas parfait, mais vous pouvez voir le détail.
Fiche technique. Papier: Creative Memories, Christmas Jewel; Spellbinder: Heirloom Scroll Broder Grand 12"; Encres: Ranger Alcohol Ink (Eggplant, Cranberry, Stream,Stonewashed, Aqua, Latte) et Distress (vintage photo, brushed corduroy, Walnut stain); Glimmer Mist: Sand et Pearl; Flocons: carton aggloméré Magenta; Poudre à embosser: blanche, argent et iridescent de Stampin'up; Et les microbilles transparentes. Le tout selon le Page Map de Becky Fleck, d'avril 2010.
Le soleil est au rendez-vous ce matin, et je le salue vivement. Il réchauffe mes os qui ont souffert grandement de l'humidité la semaine dernière. Ce qui ne m'a pas empêchée de consacrer du temps à ce nouveau projet avec lequel j'ai un peu de difficulté à connecter! Je reconnais que je me mets un peu plus de pression étant donné que je partage avec vous les étapes; étant une grande impatiente, je m'imagine toujours que les choses doivent être prêtes avant d'être commencées! Cela me fait penser à mes années de secrétaire où j'entendais trépigner mon patron qui espérait que le monde entier allait s'arrêter pour me permettre de produire plus vite parce qu'il voulait que sa lettre soit dactylographier avant même d'être composée! Pourtant, je suis loin des sources de pression, mais si habituée de répondre en catastrophe, je dois m'en créer! Le scrap est une activité qui me relaxe, et voilà que le fait d'exposer dans ma galerie virtuelle donne une raison de nourrir mon impatience à mon mental! Il m'a fallu réfléchir, et en venir à la conclusion, qu'ici dans cet espace, aucune attente n'est nourrie. Je me suis promise de respecter mon rythme, d'être totalement moi dans ces chroniques, alors il ne peut y avoir qu'une seule personne responsable de cette pression que je ressens: moi-même. Respire ma Danielle, et les choses viennent en leur temps.
J'ai passé la journée d'hier avec un groupe de scropines qui se réunit assez régulièrement pour cropper ensemble chez Annie, que je connais depuis mes débuts en scrap et avec qui je suivais des ateliers du lundi. J'ai donc travaillé sur mon projet toute la journée. Je commence à mieux connecter avec ce moment que je tente d'immortaliser, malgré des photos vraiment éparses et prises sur le vif. Cette piètre qualité photographique ne leur enlève aucunement leur côté précieux. Elles le sont encore plus, étant donné que le numérique n'existait pas, d'une part, et d'autre part, les circonstances me portaient plus à l'importance d'agir selon les priorités qu'à penser à photographier! Ces photos méritent donc une grande attention, et dans chacune d'elle j'essaie de retrouver l'émotion qui m'habitait pour ensuite la transmettre dans ma page. Je crois bien avoir réussi à donner le message de cette toute première photo, dont la couleur tire sur le sépia! J'ai aussi fait quelques petites recherches sur internet pour retrouver la trace des événements et le souvenir qui me revenait. Je suis pas mal contente du résultat! J'ai expérimenté plusieurs techniques, travaillé avec des encres, embossé, imprimé sur l'acétate; une belle aventure que ces 2 pages que je vous présente ce matin.
A plus et merci de venir me visiter en si grand nombre. Je suis vraiment touchée d'apprendre que vous être nombreuses à lire mes chroniques. N'hésitez pas à m'envoyer un mot, à laisser vos commentaires, j'aime bien vous lire aussi!
Un close-up de cette page, pour mettre en valeur les microbilles collées sur le papier flocon à droite, c'est tellement brillant que j'ai eu de la difficulté à trouver une exposition juste pour qu'on les voit! Enfin, c'est pas parfait, mais vous pouvez voir le détail.
Fiche technique. Papier: Creative Memories, Christmas Jewel; Spellbinder: Heirloom Scroll Broder Grand 12"; Encres: Ranger Alcohol Ink (Eggplant, Cranberry, Stream,Stonewashed, Aqua, Latte) et Distress (vintage photo, brushed corduroy, Walnut stain); Glimmer Mist: Sand et Pearl; Flocons: carton aggloméré Magenta; Poudre à embosser: blanche, argent et iridescent de Stampin'up; Et les microbilles transparentes. Le tout selon le Page Map de Becky Fleck, d'avril 2010.
vendredi 9 avril 2010
Planification et souvenirs retrouvés
Bonjour à vous toutes,
Il est plus difficile que je pensais de mettre en page ce moment unique qu'a été le grand verglas. Je me rends compte au fil des lectures de textes s'y rapportant que j'ai oublié bien des détails. Évidemment, ma priorité était le bien-être de ma famille, de composer des repas cuisinés sur un poêle à bois, ou sur un petit réchaud de camping, de m'assurer que l'on avait toujours de l'eau en réserve; quant à Pierre il avait la génératrice à l'oeil. Je me suis souvenue qu'on marchait jusqu'au petit poste d'essence pour se réapprovisionner avec des bidons; pas si mal pour l'aller, le retour était plus périlleux! Marcher sur la glace avec un bidon plein, c'est tout un tour de force. La fatigue n'aide pas la mémoire non plus. Et rendu vers la fin de la semaine, nous étions tous à cran. La rue était déserte. Le soir, nous faisions le guet, car le moindre craquement éveillait notre attention. Ces bruits sont amplifiés par le silence ambiant, la crainte s'installe aussi. Bernard Derome parlait des vols de génératrices! On avait beau avoir enchaîné la nôtre aux montants de la galerie arrière, on l'entendait ronronner depuis le coin de la rue... Impossible de la faire passer inaperçue. Je me suis souvenue aussi de la panique lorsque les rumeurs ont commencé à courir sur une panne générale à Montréal le vendredi. Si ma mémoire est bonne, le Walmart, autrefois au coin de Champlain et Raymond, avait ouvert ses portes pour un court moment et nous étions allés acheter des bouteille d'eau, alors que tout le monde courait les piles et les lampes de poche! J'ai aussi oublié quel jour exactement on a eu le courant pour de bon. Je me souviens cependant des longues heures à essayer de briser la glace dans l'entrée du garage et de l'escalier, à ramasser les branches brisées de l'arbre et à remettre de l'ordre dans la maison...
Ceci dit, j'ai beaucoup de difficulté à trouver le papier et les couleurs pour immortaliser mes photos, mais ça s'en vient! Planifier un album est un processus assez long pour moi, et c'est la première fois que je partage cette expérience avec quelqu'un, que j'en prends vraiment conscience parce que je vous la raconte.
A plus.
Il est plus difficile que je pensais de mettre en page ce moment unique qu'a été le grand verglas. Je me rends compte au fil des lectures de textes s'y rapportant que j'ai oublié bien des détails. Évidemment, ma priorité était le bien-être de ma famille, de composer des repas cuisinés sur un poêle à bois, ou sur un petit réchaud de camping, de m'assurer que l'on avait toujours de l'eau en réserve; quant à Pierre il avait la génératrice à l'oeil. Je me suis souvenue qu'on marchait jusqu'au petit poste d'essence pour se réapprovisionner avec des bidons; pas si mal pour l'aller, le retour était plus périlleux! Marcher sur la glace avec un bidon plein, c'est tout un tour de force. La fatigue n'aide pas la mémoire non plus. Et rendu vers la fin de la semaine, nous étions tous à cran. La rue était déserte. Le soir, nous faisions le guet, car le moindre craquement éveillait notre attention. Ces bruits sont amplifiés par le silence ambiant, la crainte s'installe aussi. Bernard Derome parlait des vols de génératrices! On avait beau avoir enchaîné la nôtre aux montants de la galerie arrière, on l'entendait ronronner depuis le coin de la rue... Impossible de la faire passer inaperçue. Je me suis souvenue aussi de la panique lorsque les rumeurs ont commencé à courir sur une panne générale à Montréal le vendredi. Si ma mémoire est bonne, le Walmart, autrefois au coin de Champlain et Raymond, avait ouvert ses portes pour un court moment et nous étions allés acheter des bouteille d'eau, alors que tout le monde courait les piles et les lampes de poche! J'ai aussi oublié quel jour exactement on a eu le courant pour de bon. Je me souviens cependant des longues heures à essayer de briser la glace dans l'entrée du garage et de l'escalier, à ramasser les branches brisées de l'arbre et à remettre de l'ordre dans la maison...
Ceci dit, j'ai beaucoup de difficulté à trouver le papier et les couleurs pour immortaliser mes photos, mais ça s'en vient! Planifier un album est un processus assez long pour moi, et c'est la première fois que je partage cette expérience avec quelqu'un, que j'en prends vraiment conscience parce que je vous la raconte.
A plus.
lundi 5 avril 2010
Sérénade
Bon dimanche à vous,
Je viens de passer une bonne heure à trier mes photos pour les faire développer. J'ai eu envie de partager avec vous un fou rire et une terreur!
Je n'ai pas de salle de scrap, j'ai plutôt une grande table qui occupe un mur de mon salon et qui donne sur la grande fenêtre, d'où, les branches d'un érable vieux de 30 ans me chatouillent presque le bout du nez! Bien que ce ne soit pas un aménagement très esthétique pour cette pièce, je déménagerai avec un pincement au coeur lorsqu'une chambre se libérera dans la maison et que j'y aménagerai mon atelier. En attendant, je suis vraiment bien dans ce petit coin. Un beau matin d'automne, alors que je travaillais sur une page, j'ai levé les yeux, me sentant comme observée... J'ai eu la surprise de rencontrer le regard d'un minou errant qui s'était installé sur la colonne de mon escalier, et qui m'observait tranquillement. Il est resté là jusqu'à ce que j'ai terminé mon projet! En été, il y a un cardinal qui se perche toujours au même endroit, mais très farouche, je n'ai jamais été assez rapide pour le photographier. Il y a les écureuils, ces petits polissons qui font du ravage et chassent les oiseaux qui voudraient bien s'approprier une branche ou deux pour se faire des nids.
Mais pire encore, il y des ratons... Ils s'installent sur une des plus grosses branches, et me fixent. Je trouve leur regard vide, ils me glacent ces bêtes. Et je sais de quoi je parle... Un beau soir d'automne, mon petit chien est dans une crise d'hystérie qu'il m'est impossible de comprendre. Il court en avant, en arrière, jappe sans arrêt. Je ne peux le calmer. Je nettoyais la cuisine après le repas, et je secoue la nappe par la porte patio sans regarder. Puis, je sors le sac de déchets, les yeux braqués direct sur la poubelle, comme une automate. Soudain, il me semble que quelque chose cloche, je lève les yeux, même pas à 12 pouces de mon nez j'ai ces yeux vides qui se plaquent dans les miens...Je suis restée terrorisée, la bête me regardait comme si j'étais l'intruse, sur ma propre galerie. Mon chien s'est calmé, tout d'un coup, et il m'a regardé: en voulant dire, tu vois bien que je ne suis pas fou, tu as vu maintenant, moi, je les avais sentis depuis belle lurette... Le lendemain matin, il y avait un ravage sur la galerie, les bêtes au nombre de 4 s'étaient tapé le contenu de ma poubelle! Voici les clichés que j'ai pris de mes visiteurs inattendus, de l'arbre qui domine ma fenêtre par une belle journée d'hiver, et de mon pitbull déguisé!
A plus.
Je viens de passer une bonne heure à trier mes photos pour les faire développer. J'ai eu envie de partager avec vous un fou rire et une terreur!
Je n'ai pas de salle de scrap, j'ai plutôt une grande table qui occupe un mur de mon salon et qui donne sur la grande fenêtre, d'où, les branches d'un érable vieux de 30 ans me chatouillent presque le bout du nez! Bien que ce ne soit pas un aménagement très esthétique pour cette pièce, je déménagerai avec un pincement au coeur lorsqu'une chambre se libérera dans la maison et que j'y aménagerai mon atelier. En attendant, je suis vraiment bien dans ce petit coin. Un beau matin d'automne, alors que je travaillais sur une page, j'ai levé les yeux, me sentant comme observée... J'ai eu la surprise de rencontrer le regard d'un minou errant qui s'était installé sur la colonne de mon escalier, et qui m'observait tranquillement. Il est resté là jusqu'à ce que j'ai terminé mon projet! En été, il y a un cardinal qui se perche toujours au même endroit, mais très farouche, je n'ai jamais été assez rapide pour le photographier. Il y a les écureuils, ces petits polissons qui font du ravage et chassent les oiseaux qui voudraient bien s'approprier une branche ou deux pour se faire des nids.
Mais pire encore, il y des ratons... Ils s'installent sur une des plus grosses branches, et me fixent. Je trouve leur regard vide, ils me glacent ces bêtes. Et je sais de quoi je parle... Un beau soir d'automne, mon petit chien est dans une crise d'hystérie qu'il m'est impossible de comprendre. Il court en avant, en arrière, jappe sans arrêt. Je ne peux le calmer. Je nettoyais la cuisine après le repas, et je secoue la nappe par la porte patio sans regarder. Puis, je sors le sac de déchets, les yeux braqués direct sur la poubelle, comme une automate. Soudain, il me semble que quelque chose cloche, je lève les yeux, même pas à 12 pouces de mon nez j'ai ces yeux vides qui se plaquent dans les miens...Je suis restée terrorisée, la bête me regardait comme si j'étais l'intruse, sur ma propre galerie. Mon chien s'est calmé, tout d'un coup, et il m'a regardé: en voulant dire, tu vois bien que je ne suis pas fou, tu as vu maintenant, moi, je les avais sentis depuis belle lurette... Le lendemain matin, il y avait un ravage sur la galerie, les bêtes au nombre de 4 s'étaient tapé le contenu de ma poubelle! Voici les clichés que j'ai pris de mes visiteurs inattendus, de l'arbre qui domine ma fenêtre par une belle journée d'hiver, et de mon pitbull déguisé!
A plus.
dimanche 4 avril 2010
Liberté
Bon midi à vous toutes et Joyeuses Pâques,
Comme le soleil et la température nous rendent cette fin de semaine exquise! Après avoir fait un peu de ménage hier, aujourd'hui je suis en congé!J'ai donc décidé de renouer avec une vieille amie délaissée depuis presque 3 ans: mon vélo! Je ne suis pas très sportive, je ne l'avais jamais été avant de découvrir la bicyclette! J'ai déjà mentionné mon talent à joindre l'utile à l'agréable, et le vélo est un exemple parfait de ce talent qui m'a conduit dans des méandres où je commence seulement à me sortir.Il y a quelques années, le vélo était une religion que je pratiquais quotidiennement, pour garder la forme. Ma motivation se trouvait dans un contre la montre sur un trajet de 20 km, où mon meilleur temps s'est fixé autour de 45 minutes. Dans cet allez-retour, LaSalle- 32e, Lachine- je pédalais un point c'est tout. J'étais tout à fait inconsciente de ma respiration, de mon corps que je poussais au-delà de ses limites. Surtout lorsque je grimpais avec fierté la côte de la 80e sur le 3e plateau de mon pédalier, et le plus près possible de la 24e vitesse de ma machine!Tout mon corps se tendait et fonçait pour me prouver que j'étais encore capable d'y arriver. Cette étape était cruciale dans ma promenade pour la simple et bonne raison, qu'au début je la gravissais à pieds, à côté du vélo, avec une pompe de Ventolin avant, et souvent obligée d'arrêter en chemin pour reprendre mon souffle. Pour celles qui ne sont pas de LaSalle, cette côte n'a rien de comparable à celle du Mont-Royal, elle s'étire sur une distance d'environ 250 mètres, peut-être, pas vraiment plus. Mais pour moi, c'était l'Everest! C'est là que je mesurais le progrès.
Dans ma quête de joindre l'utile à l'agréable, mon dictionnaire n'était pas tout à fait juste et j'ai oublié beaucoup de notions importantes,dont le besoin, la capacité, et l'état actuel de mon corps et ses propres possibilités, pour me concentrer sur la performance et le rendement. Cela ne s'est pas fait consciemment, je répondais, j'obéissais à des connaissances et à des croyances, qui ne répondaient aucunement à mes besoins, et je me laissais griser par les effluves de la réussite. Au fait, dans le temps, je ne connaissais pas non plus la notion de besoin. Je réagissais à tout ce qui semblait correct, et me lançais comme une poule pas de tête dans une pratique effrénée pour atteindre l'utime but et améliorer mes capacités. OK! Je performais, mais j'ignorais dans quelles conditions je plaçais mon corps. Le jour où il m'a mis des bâtons dans la roue (sic), il a bien fallu que je m'arrête; que j'accepte de changer de cap. Cependant, ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai compris le message profond de mon corps derrière cet arrêt forcé.
Ce matin, j'ai enfourché ma bicyclette avec respect, au lieu de renoncer entièrement à la pratique de cette activité. Faire du vélo autrement! Juste pour le plaisir de respirer la liberté. À ce qu'on dit conduire une bicyclette ça ne s'oublie pas. Dans mon cas, c'est retrouver l'équilibre qui me préoccupait. Mon corps a changé depuis 3 ans, les 27 mois d'orto ont eu une incidence sur mon système d'équilibre, mon centre s'est centré! On a redressé la Tour de Pise! Mais là, rien n'est plus pareil! Je me suis rendu compte que je ne compensais plus d'un côté, j'ai ressenti la fatique de ma hanche et je savais que le 20 minutes qui venait de s'écouler marquait la fin de ma promenade. Mais, quel bonheur. Le vent dans les couettes, (à travers mon casque), l'air du fleuve en ce matin de Pâques, le courant fort du printemps dans les Rapides, les saules qui bourgeonnent et qui ont un vert unique à ce temps-ci, l'odeur fraîche de l'eau, tout cela était synonyme de LIBERTÉ. Je l'ai respirée pendant cette randonnée. J'ai un petit panier accroché à mon guidon, c'est pour pitou, mon copilote. Tous ceux qui remarquent cette petite bébite poilue, le nez dans le vent, ne peuvent réprimer un sourire! J'en ai récoltés pas mal ce midi!
Et comme c'était bon.
Côté scrap! J'ai commencé à préparer mon nouveau projet, puisque l'album réno est terminé. 1998, vous vous rappelez? Le grand verglas. J'ai quelques photos que je tiens à immortaliser. Je trouve difficile le choix de papiers et de couleurs! Les photos ne sont pas extraordinaires et comme il ne faisait pas soleil en cette période, tout est gris! Une touche de vert par ci par là, c'est tout. Enfin, ça s'en vient...
Je vous présente des photos de mon petit ami Tommy dans son panier, et vous n'avez pas la berlue, ce sont des photos d'il a 3 ans, en plein été. Je vous en promets des plus récentes, si le beau temps se poursuit, je prendrai mon appareil et ferai quelques clichés de pitou au bord du fleuve pour vous. Imaginez-le, le nez au vent, et je vous jure que vous aurez un sourire!
A plus.
Comme le soleil et la température nous rendent cette fin de semaine exquise! Après avoir fait un peu de ménage hier, aujourd'hui je suis en congé!J'ai donc décidé de renouer avec une vieille amie délaissée depuis presque 3 ans: mon vélo! Je ne suis pas très sportive, je ne l'avais jamais été avant de découvrir la bicyclette! J'ai déjà mentionné mon talent à joindre l'utile à l'agréable, et le vélo est un exemple parfait de ce talent qui m'a conduit dans des méandres où je commence seulement à me sortir.Il y a quelques années, le vélo était une religion que je pratiquais quotidiennement, pour garder la forme. Ma motivation se trouvait dans un contre la montre sur un trajet de 20 km, où mon meilleur temps s'est fixé autour de 45 minutes. Dans cet allez-retour, LaSalle- 32e, Lachine- je pédalais un point c'est tout. J'étais tout à fait inconsciente de ma respiration, de mon corps que je poussais au-delà de ses limites. Surtout lorsque je grimpais avec fierté la côte de la 80e sur le 3e plateau de mon pédalier, et le plus près possible de la 24e vitesse de ma machine!Tout mon corps se tendait et fonçait pour me prouver que j'étais encore capable d'y arriver. Cette étape était cruciale dans ma promenade pour la simple et bonne raison, qu'au début je la gravissais à pieds, à côté du vélo, avec une pompe de Ventolin avant, et souvent obligée d'arrêter en chemin pour reprendre mon souffle. Pour celles qui ne sont pas de LaSalle, cette côte n'a rien de comparable à celle du Mont-Royal, elle s'étire sur une distance d'environ 250 mètres, peut-être, pas vraiment plus. Mais pour moi, c'était l'Everest! C'est là que je mesurais le progrès.
Dans ma quête de joindre l'utile à l'agréable, mon dictionnaire n'était pas tout à fait juste et j'ai oublié beaucoup de notions importantes,dont le besoin, la capacité, et l'état actuel de mon corps et ses propres possibilités, pour me concentrer sur la performance et le rendement. Cela ne s'est pas fait consciemment, je répondais, j'obéissais à des connaissances et à des croyances, qui ne répondaient aucunement à mes besoins, et je me laissais griser par les effluves de la réussite. Au fait, dans le temps, je ne connaissais pas non plus la notion de besoin. Je réagissais à tout ce qui semblait correct, et me lançais comme une poule pas de tête dans une pratique effrénée pour atteindre l'utime but et améliorer mes capacités. OK! Je performais, mais j'ignorais dans quelles conditions je plaçais mon corps. Le jour où il m'a mis des bâtons dans la roue (sic), il a bien fallu que je m'arrête; que j'accepte de changer de cap. Cependant, ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai compris le message profond de mon corps derrière cet arrêt forcé.
Ce matin, j'ai enfourché ma bicyclette avec respect, au lieu de renoncer entièrement à la pratique de cette activité. Faire du vélo autrement! Juste pour le plaisir de respirer la liberté. À ce qu'on dit conduire une bicyclette ça ne s'oublie pas. Dans mon cas, c'est retrouver l'équilibre qui me préoccupait. Mon corps a changé depuis 3 ans, les 27 mois d'orto ont eu une incidence sur mon système d'équilibre, mon centre s'est centré! On a redressé la Tour de Pise! Mais là, rien n'est plus pareil! Je me suis rendu compte que je ne compensais plus d'un côté, j'ai ressenti la fatique de ma hanche et je savais que le 20 minutes qui venait de s'écouler marquait la fin de ma promenade. Mais, quel bonheur. Le vent dans les couettes, (à travers mon casque), l'air du fleuve en ce matin de Pâques, le courant fort du printemps dans les Rapides, les saules qui bourgeonnent et qui ont un vert unique à ce temps-ci, l'odeur fraîche de l'eau, tout cela était synonyme de LIBERTÉ. Je l'ai respirée pendant cette randonnée. J'ai un petit panier accroché à mon guidon, c'est pour pitou, mon copilote. Tous ceux qui remarquent cette petite bébite poilue, le nez dans le vent, ne peuvent réprimer un sourire! J'en ai récoltés pas mal ce midi!
Et comme c'était bon.
Côté scrap! J'ai commencé à préparer mon nouveau projet, puisque l'album réno est terminé. 1998, vous vous rappelez? Le grand verglas. J'ai quelques photos que je tiens à immortaliser. Je trouve difficile le choix de papiers et de couleurs! Les photos ne sont pas extraordinaires et comme il ne faisait pas soleil en cette période, tout est gris! Une touche de vert par ci par là, c'est tout. Enfin, ça s'en vient...
Je vous présente des photos de mon petit ami Tommy dans son panier, et vous n'avez pas la berlue, ce sont des photos d'il a 3 ans, en plein été. Je vous en promets des plus récentes, si le beau temps se poursuit, je prendrai mon appareil et ferai quelques clichés de pitou au bord du fleuve pour vous. Imaginez-le, le nez au vent, et je vous jure que vous aurez un sourire!
A plus.
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