Bonjour à vous toutes,
Je voudrais immortaliser cette anecdote. Elle sera inscrite à mon journal personnel, mais je crois qu'elle mérite de paraître publiquement. Non pas pour le geste posé, mais simplement parce que ma perception des relations humaines et de l'aide humanitaire viennent de prendre un nouveau tournant. Je revenais de mon après-midi de scrap chez mon amie Suzanne, portée encore par ce petit bonheur qu'on s'offre toutes les 2 chaque semaine. J'étais à 2 coins de rue de chez moi, j'ai remarqué une personne qui marchait sur le trottoir, quelque chose a attiré mon attention, je ne saurais dire quoi, mais j'ai senti que ça clochait, assez pour me garer et observer de plus près. Que pouvais bien faire une vieille dame arrêtée en plein milieu du trottoir, trottinant dans un sens puis dans l'autre, à cette heure, sous la pluie, vêtue d'une veste de laine légère sur une petite robe tout aussi légère, en souliers, avec sa clef au cou? Depuis combien de temps était-elle là, je ne saurais dire. Pourtant, cette rue est très achalandée dans mon quartier. J'ai stationné l'auto et je suis allée à sa rencontre. Délicatement, je lui ai demandé si elle avait besoin d'aide. J'ai eu l'effet d'une apparition sur elle! Elle m'a dit chercher l'arrêt d'autobus pour aller à Pointe St-Charles, qu'elle aurait dû rencontrer certaines personnes de sa famille et que la rencontre n'a pas eu lieu, et là, elle attendait et ne savait plus quoi faire. J'ai réalisé qu'elle avait froid, ses mains étaient gelées lorsque je l'ai aidée à s'asseoir dans ma voiture. J'ai tenté de l'apprivoiser un peu avant de lui dire que j'allais demander l'aide de la police. Inutile de préciser qu'elle a eu peur en entendant ce mot, et qu'elle m'a proposé d'aller la conduire à un autre arrêt d'autobus que celui en face, car elle ne le connaissait pas.... Je lui ai mentionné le nom d'une résidence tout près, Les Floralies, elle m'a dit, ça c'est au centre-ville, tu connais la rue Sainte-Catherine, c'est par là, et c'est OK, on peut y aller, je vais trouver mon chemin pour Pointe St-Charles. J'ai fait le 911, et la police s'est pointée quelques minutes plus tard, je leur ai expliqué comment j'avais trouvé la dame et ils l'ont pris en charge. Après avoir patienté une bonne dizaine de minutes,ignorée des 3 policiers, ma voiture bloquée, je me suis décidée à retourner vers la policière, toujours en conversation avec la dame et à demander si elle avait encore besoin de moi, parce que dans la voiture garée devant la mienne, le policier était en grande conversation avec un citoyen honorable! Elle a pris mes coordonnées, s'est assurée que la voiture m'appartenait et m'a dit, sur un ton étrange, quelque chose comme : vous avez de l'observation pour avoir remarqué cette dame. J'ai répondu du tac au tac, qu'en plein mois de mars, sous la pluie, il n'était pas normal de voir une personne se promener ainsi légèrement vêtue, sans parapluie et avec la clef au cou, arpenter un trottoir, hésiter avant de traverser et se raviser, pour moi c'était des signes évidents de confusion. J'ai ajouté, que si cette personne avait été ma mère, j'aurais été rassurée qu'elle rencontre quelqu'un qui l'aurait aidée. J'ai repris mon permis de conduire, je l'ai saluée et j'ai demandé poliment à son confrère de libérer ma voiture...
J'ai évidemment raconté cette histoire à mon mari, et à ma mère, expliquant le 30 minutes de retard que j'avais sur mon horaire habituel. Mais cette histoire m'a laissée triste, m'a fait sentir tout à fait impuissante, et perplexe. Si je n'ai senti aucun doute dans la voix du préposé au 911, le regard et le ton des policiers ne portaient pas la même certitude, ne diffusaient aucune chaleur humaine. Peut-être comme si mon geste était si hors de l'ordinaire, qu'il fallait y chercher une bébite. Je ne sais pas, mais je suis encore vraiment hébêtée et perplexe.
Plus important encore, c'est mon regard sur le processus du vieillissement qui a changé ce matin. J'ai cotoyé pour un moment la confusion, ses conséquences, un cas probable d'Alzeimer. Je bénis le Ciel que ma maman qui a 80 ans possède encore un esprit vif et clair. J'ai conscience du processus de vieillissement, je fais souvent la farce que je suis au beau milieu de ma vie à 56 ans, qu'il me reste encore 50 ans à vivre, car comme mon grand-père qui disait qu'il mourrait à 105 ans, moi, j'ai choisi 106. Encore en fin de semaine, j'étais en voiture avec mon fils qui commentait ma conduite! Je lui ai fait promettre que s'il s'apercevait que je déclinais, de m'en avertir pour qu'on me retire mon permis! Et j'ai ajouté, à la farce, ce ne sera pas avant 104 ans, âge où ma vision ne sera plus assez bonne et que toi tu seras pépère... Ouais,il n'y a pas de prescription pour empêcher le corps de vieillir, ma génération a beau courir les instituts de beauté, on a beau charcuter son visage pour faire disparaître les rides, rien ne peut empêcher le processus de vieillissement. Je porte mes cheveux gris et mes pattes d'oie avec respect pour l'expérience que j'ai de la vie. Je suis rendue ICI. SI, j'écris bien SI, cultiver l'harmonie et la joie de vivre sont des ingrédients à cultiver pour vieillir en jeunesse je veux bien y mettre tout mon coeur, dans tout ce que je fais. Et entretenir cette attitude.
Le scrap représente-t-il une culture qui fait fleurir joie et harmonie dans mon jardin de la vie? Yessssssssssss. A-t-il comme mission de passer de beaux moments? Yesssssssssssss. Permet-il de s'épanouir, de développer sa curiosité et sa créativité? Yesssssssss. Alors je vous en prescris en quantité illimitée, à répéter chaque jour pendant aussi longtemps qu'il reste des photos à immortaliser. Signé: Docteur Danielle Scrap tout. (WOW,Ça fait bien drôle de me donner un titre aussi honorable, moi qui ai des gênes de -bonne - sorcière!) HI! HI! HI!
A plus.
C'est avec ces 2 pages que se termine mon voyage au pays des rénovations de ma cuisine. Je suis, dans mon scrap, à la croisée des chemins avec le début d'un autre album et d'un au revoir à celui-ci. Je vous présente la page d'introduction, ayant pour titre Cuisine, et celle de la fin, Time out. À suivre...
Fiche technique: "cuisine": Carton Bazzil, Papier Basic Grey, embellissements: Dolorama, colorés avec les Copic; Encre Distress; Letrres: grosses, Dolorama - colorés avec les Copic et embossées avec le Glossy Accent, les petites sont de Creative Memories; j'ai scraplifté une page du Guide complet du scrapbooking, automne 2006, page 60.
"Time Out": Papier Frances Meyer; collant EK success; perles: Dolorama; Stencil Bazzil Flourishes.
mardi 30 mars 2010
samedi 27 mars 2010
Impermanence
Bonjour à vous toutes,
En ce beau samedi un peu frisquet, j'espère que vous prenez quelques heures pour relaxer! Je me suis pas mal promenée hier, j'avais des courses! Que le temps file quand on a sur notre liste des choses à faire! Aujourd'hui, c'est le calme plat. J'ai terminé mes dernières pages de l'album réno. Snif, snif... Il me reste la page thème de l'album et j'ai décidé d'ajouter une toute dernière page, pour signifier la fin... elles sont en cours de montage et suivront bientôt.
Je quitte cet album, avec les sentiments semblables à ceux éprouvés quand je referme un livre. J'éprouve un grand plaisir, un sentiment d'accomplissement, de satisfaction. Ainsi qu'une certaine tristesse, on quitte un livre, j'adore cette expression qui est de Marcia Pilote, son livre que j'ai aussi quitté hier. Et pour faire l'équilibre entre ce chagrin et ce plaisir, il y a toujours les paroles sages d'un philosophe contemporain du nom de Krishnamurti pour orienter mes pensées! Krishnamurti parle continuellement de l'impermanence des choses, et m'imprégner de cette notion, pour moi, a donné un sens autant à la souffrance qu'à la joie. Rien ne dure tout le temps, tout finit par passer. Encore, y a-t-il une contradiction: quand les moments sont joyeux, on voudrait que ça dure, que ça reste ainsi, on s'attache, on s'accroche, on s'évertue à recréer les mêmes recettes pour en arriver au même résultat, et souvent, on reste là, déçu sans comprendre parce que ça n'a pas marché cette fois-ci. Et quand les moments sont difficiles, on voudrait que ça passe vite, vite, vite... et pendant que ça passe, qu'est-ce qu'on fait, donc? On attend, on s'occupe, on se distrait, on essaie d'oublier,on s'impatiente, on fait comme si, on se gèle, on s'envoit ailleurs et plein d'autres solutions temporaires qui ont un effet tout aussi temporaire, que court!
Un jour, j'ai découvert la notion d'impermanence des choses qui m'a fait comprendre qu'en soi la pratique du moment présent consistait à demeurer dans la situation, avec attention et tout ce que cela comporte d'inconfort, pour s'observer soi-même vivant ce moment présent. Cette pratique je l'ai acquise en inscrivant dans ma journée un moment de méditation. C'est la méditation elle-même qui m'a enseigné la leçon de l'impermanence. En yoga, je pratiquais sur le tapis, et c'est là que j'ai essuyé des revers cuisants, humiliants; transformés par la suite en leçon de vie précieuse. Quelques fois, au cours d'une pratique, mon corps me faisait la grâce d'entrer profondément dans une posture, j'avais la sensation d'avoir atteint un but, une flexibilité, de pouvoir me dire yesssssssss, j'y suis, je suis arrivée, au lieu de profiter de ce moment pleinement, de le goûter, de le sentir. Toute cette joie gaspillée par l'anticipation de la prochaine pratique, pour vérifier si je pouvais donner suite à ce succès. La réponse prenait souvent des allures décevantes, mon corps, ce vieux sage avec une tête plus dure que la mienne disait NON. Pourtant, j'étais assidue dans ma pratique, et je m'y donnais corps et âme. Je méritais bien, il me semble de toucher mes genoux avec le bout de mon nez! Combien d'années cela m'a pris pour comprendre le message sous plusieurs de ses facettes et dans différents domaines de ma vie? Je suis encore dans l'apprentissage! Bravo! Et je ne touche pas à mes genoux avec mon nez. J'en ai fait mon deuil. Ma pratique, elle, est plus honnête, plus présente, et moins orientée vers un résultat. Elle est ce qu'elle est.
Et,ce sont les écrits de Krishnamurti qui m'ont aidée à trouver un sens à tout cela. Depuis, j'ai appris à ne pas anticiper, j'apprends à observer, et surtout à ne pas tirer de conclusions, à juste rester dedans sans aucun jugement. J'ai bien écrit: J'APPRENDS, car la tentation de solutionner, d'élaborer des scénarios est si grande, que je succombe royalement et régulièrement. Ne vaut-il pas mieux être sur le chemin, qu'à côté, même si parfois on s'enfarge? Certainement.
Ah! Le bon vieux scapbooking maintenant! Un lien avec l'impermanence? Bien entendu. Une page à la fois, et rien de plus. Chaque page suffit sa peine! Rien ne garantit le même "rendu" pour la suivante. OH! Non. Dans cet album, certaines de mes pages me comblent; d'autres, moins. Mais chacune parle du moment que j'ai passé avec elle, en sa compagnie; chacune est un moment unique; bien qu'elles soient toutes sous le même thème, chacune a son message propre, son émotion propre, son expérience unique, ses couleurs, ses émotions. Chacune fait partie d'un tout, qui en soi couvre un espace de vie arrêté, raconte les souvenirs du moment. C'est ainsi pour chacun de mes albums, un moment arrêté dans le temps, des souvenirs racontés au présent, couchés et embellis pour qu'aux yeux des générations futures se révèlent mes petits secrets qui autrement sombreraient dans l'oubli avec mon départ de sur cette terre. J'immortalise le passé dans mes albums, mais je vis au présent, je savoure tout le temps que je passe à imaginer ma page, à couper, coller et décorer. Si l'Univers le permet, j'entends bien en profiter encore pas mal longtemps!
Mes pages ... toutes en rose! Ma couleur fétiche. Elles représentent les choix de quicaillerie tout à fait spéciaux que j'ai dénichés à travers mes recherches! C'est le temple de la renommée de ma cuisine. J'ai aussi ajouté les cartes réalisées pour ma participation au 2 clubs d'étampes de Passion Collimagination. Elles sont toutes les 2 représentatives du printemps qui s'est amené et qui certainement, fera sa place dans les prochains jours.
A plus.
Danielle.
Fiche technique pour les pages: Cartons: AC Cardstock, série neutre; papier Stampin'up, étampe Polka dot punches; stencil: Creative Memories;
Fiche technique pour les cartes: étampe Magnolia, Spring Tilda; coloriée avec Copic; embossée et décorée avec des Stickles; papier et cartons Creative Memories; poinçons Martha Stewart et EK success.
Étampe Greeting Farm, Megan, étampe de fonds: Stampin'Up jeu Tu es unique; papier American Traditional Design; poinçon Martha Stewart; ruban; petits brillants, dolorama.
En ce beau samedi un peu frisquet, j'espère que vous prenez quelques heures pour relaxer! Je me suis pas mal promenée hier, j'avais des courses! Que le temps file quand on a sur notre liste des choses à faire! Aujourd'hui, c'est le calme plat. J'ai terminé mes dernières pages de l'album réno. Snif, snif... Il me reste la page thème de l'album et j'ai décidé d'ajouter une toute dernière page, pour signifier la fin... elles sont en cours de montage et suivront bientôt.
Je quitte cet album, avec les sentiments semblables à ceux éprouvés quand je referme un livre. J'éprouve un grand plaisir, un sentiment d'accomplissement, de satisfaction. Ainsi qu'une certaine tristesse, on quitte un livre, j'adore cette expression qui est de Marcia Pilote, son livre que j'ai aussi quitté hier. Et pour faire l'équilibre entre ce chagrin et ce plaisir, il y a toujours les paroles sages d'un philosophe contemporain du nom de Krishnamurti pour orienter mes pensées! Krishnamurti parle continuellement de l'impermanence des choses, et m'imprégner de cette notion, pour moi, a donné un sens autant à la souffrance qu'à la joie. Rien ne dure tout le temps, tout finit par passer. Encore, y a-t-il une contradiction: quand les moments sont joyeux, on voudrait que ça dure, que ça reste ainsi, on s'attache, on s'accroche, on s'évertue à recréer les mêmes recettes pour en arriver au même résultat, et souvent, on reste là, déçu sans comprendre parce que ça n'a pas marché cette fois-ci. Et quand les moments sont difficiles, on voudrait que ça passe vite, vite, vite... et pendant que ça passe, qu'est-ce qu'on fait, donc? On attend, on s'occupe, on se distrait, on essaie d'oublier,on s'impatiente, on fait comme si, on se gèle, on s'envoit ailleurs et plein d'autres solutions temporaires qui ont un effet tout aussi temporaire, que court!
Un jour, j'ai découvert la notion d'impermanence des choses qui m'a fait comprendre qu'en soi la pratique du moment présent consistait à demeurer dans la situation, avec attention et tout ce que cela comporte d'inconfort, pour s'observer soi-même vivant ce moment présent. Cette pratique je l'ai acquise en inscrivant dans ma journée un moment de méditation. C'est la méditation elle-même qui m'a enseigné la leçon de l'impermanence. En yoga, je pratiquais sur le tapis, et c'est là que j'ai essuyé des revers cuisants, humiliants; transformés par la suite en leçon de vie précieuse. Quelques fois, au cours d'une pratique, mon corps me faisait la grâce d'entrer profondément dans une posture, j'avais la sensation d'avoir atteint un but, une flexibilité, de pouvoir me dire yesssssssss, j'y suis, je suis arrivée, au lieu de profiter de ce moment pleinement, de le goûter, de le sentir. Toute cette joie gaspillée par l'anticipation de la prochaine pratique, pour vérifier si je pouvais donner suite à ce succès. La réponse prenait souvent des allures décevantes, mon corps, ce vieux sage avec une tête plus dure que la mienne disait NON. Pourtant, j'étais assidue dans ma pratique, et je m'y donnais corps et âme. Je méritais bien, il me semble de toucher mes genoux avec le bout de mon nez! Combien d'années cela m'a pris pour comprendre le message sous plusieurs de ses facettes et dans différents domaines de ma vie? Je suis encore dans l'apprentissage! Bravo! Et je ne touche pas à mes genoux avec mon nez. J'en ai fait mon deuil. Ma pratique, elle, est plus honnête, plus présente, et moins orientée vers un résultat. Elle est ce qu'elle est.
Et,ce sont les écrits de Krishnamurti qui m'ont aidée à trouver un sens à tout cela. Depuis, j'ai appris à ne pas anticiper, j'apprends à observer, et surtout à ne pas tirer de conclusions, à juste rester dedans sans aucun jugement. J'ai bien écrit: J'APPRENDS, car la tentation de solutionner, d'élaborer des scénarios est si grande, que je succombe royalement et régulièrement. Ne vaut-il pas mieux être sur le chemin, qu'à côté, même si parfois on s'enfarge? Certainement.
Ah! Le bon vieux scapbooking maintenant! Un lien avec l'impermanence? Bien entendu. Une page à la fois, et rien de plus. Chaque page suffit sa peine! Rien ne garantit le même "rendu" pour la suivante. OH! Non. Dans cet album, certaines de mes pages me comblent; d'autres, moins. Mais chacune parle du moment que j'ai passé avec elle, en sa compagnie; chacune est un moment unique; bien qu'elles soient toutes sous le même thème, chacune a son message propre, son émotion propre, son expérience unique, ses couleurs, ses émotions. Chacune fait partie d'un tout, qui en soi couvre un espace de vie arrêté, raconte les souvenirs du moment. C'est ainsi pour chacun de mes albums, un moment arrêté dans le temps, des souvenirs racontés au présent, couchés et embellis pour qu'aux yeux des générations futures se révèlent mes petits secrets qui autrement sombreraient dans l'oubli avec mon départ de sur cette terre. J'immortalise le passé dans mes albums, mais je vis au présent, je savoure tout le temps que je passe à imaginer ma page, à couper, coller et décorer. Si l'Univers le permet, j'entends bien en profiter encore pas mal longtemps!
Mes pages ... toutes en rose! Ma couleur fétiche. Elles représentent les choix de quicaillerie tout à fait spéciaux que j'ai dénichés à travers mes recherches! C'est le temple de la renommée de ma cuisine. J'ai aussi ajouté les cartes réalisées pour ma participation au 2 clubs d'étampes de Passion Collimagination. Elles sont toutes les 2 représentatives du printemps qui s'est amené et qui certainement, fera sa place dans les prochains jours.
A plus.
Danielle.
Fiche technique pour les pages: Cartons: AC Cardstock, série neutre; papier Stampin'up, étampe Polka dot punches; stencil: Creative Memories;
Fiche technique pour les cartes: étampe Magnolia, Spring Tilda; coloriée avec Copic; embossée et décorée avec des Stickles; papier et cartons Creative Memories; poinçons Martha Stewart et EK success.
Étampe Greeting Farm, Megan, étampe de fonds: Stampin'Up jeu Tu es unique; papier American Traditional Design; poinçon Martha Stewart; ruban; petits brillants, dolorama.
mardi 23 mars 2010
Espace
Salut à vous,
Ce matin, l'hiver nous rappelle qu'il n'a pas dit son dernier mot. J'espère que c'est son chant du cygne, en tout cas, l'humidité et le froid nous surprennent quand on met notre nez dehors!
J'ai quand même passé un début de journée agréable, en compagnie de Marcia Pilote qui m'a fait sourire et réfléchir! Dans une chronique sur sa piscine, elle fait l'éloge de cette maison à Varennes dans laquelle elle a vécu 7 ans. Le nombre de pièces ayant été un critère déterminant dans le choix de cette résidence, puisqu'elle tenait à avoir ses QUARTIERS privés: à comprendre, chambre et bureau... WOW! Quelle distance entre elle et moi, à ce sujet. Probalement à l'âge correspondant au sien à ce moment-là, je ne connaissais pas vraiment la signification de quartiers privés, de territoire personnel, encore moins d'espace personnel! Les 1,200 pi.ca. de notre demeure représentaient l'espace dont j'étais responsable et que je partageais avec ma famille. Cependant, Fiston avait sa chambre, Fiston jr. avait aussi la sienne. Je partageais le lit, la chambre avec mon amoureux, et j'étais responsable de l'entretien de tout cet espace! Disons que j'entretenais une tradition vieille comme le monde. Que j'en avais marre aussi, que je me sentais tout à fait impuissante à changer cet ordre des choses, puisqu'elles avaient toujours été ainsi, de générations en générations. J'entends la sainte trinité des femmes de ma vie me rappeler allègrement: Voyons ma petite fille, tu changeras pas le monde, c'est comme ça. Et si j'osais... qu'est-ce que ça donnerais, vous pensez? Elle récidive: la sainte trinité a toujours eu le dernier mot: Tu perds ton temps. Quant à moi, j'ai toujours eu la dernière pensée: voyons voir, si j'essaie quelque chose de différent!
En plus de Marcia, voilà que Charles Aznavour en rajoute. Hier, en entrevue, il racontait faire chambre à part d'avec son amoureuse! Voilà, je ronfle, dit-il, et peut-être qu'elle aussi! et j'aime lire la nuit, elle aime dormir... Ouais......
J'en imagine certaines gênées par mes propos, d'autres rire à gorge déployée, d'autres se surprendre que je vienne de découvrir la notion de territoire. Hé, oui. C'est en plein cela, la notion de territoire: si certains la marque d'un jet aux quatre points cardinaux, d'autres comme mon chien le font sur tout ce qui traîne, moi, je n'avais rien compris à cela. Où il est donc, mon territoire? mon espace, le mien à moi toute seule?
Réaliser et comprendre la signification de cela à mon âge amène un inconfort à coup sur! Comment faire pour trouver et imposer à tout le monde que MAINTENANT maman revendique SA place, SON air, que l'épouse réglée comme une horloge soudain se rebelle? Que la femme s'affirme et veuille s'épanouir? Avouer que j'ai dû mettre des gants blancs, et j'ai enseigné à mes amours le principe de la danse, tout comme j'en parlais hier, à mon amie Suzanne, lors de notre rendez-vous de scrap du lundi. Souvenez-vous de Patrick Swayze enseignant les rudiments de cet art à Jennifer Gray... Il disait quelque chose qui ressemblait à cela: Bébé, ceci est mon espace de danse, et cela est le tien, en unissant ses mains devant lui en cercle; il ajoutait qu'il fallait qu'elle réussise à faire ses pas dans son espace à elle, sans envahir le sien... WOW! je n'ai ni le charme ni la grâce de Patrick, et je ne sais pas danser, mais j'ai appris à délimiter mon espace, à le faire respecter, tout comme j'ai tâché de respecter celui de mes Fistons. Quant à celui de mon homme, lorsqu'il s'est râclé la gorge devant mon installation de scrapbooking dans le salon, je lui ai demandé de se rappeler pour et par qui le sous-sol en entier était aménagé et occupé, et qui l'entretenait? ouais.... je vois ton point, qu'il a répondu. J'ai ajouté qu'on ne pouvait retourner en arrière de 30 ans, que si je n'avais dans le temps aucune notion de territoire, soudainement, je réalisais maintenant, que j'en avais besoin et que je demandais la collaboration de tous. Et le reste s'est fait tout seul.
C'est le souvenir que me rappelle les pages qui suivent: un aménagement de mon espace intérieur, celui où je range les outils qui me permettent d'être une meilleure cuisinière, qui me rendent la tâche plus aisée, voire même agréable. Mais quel plaisir ce fut d'aménager moi-même cet espace qui m'appartient en réalité, avec la nuance que personne ne doit demander permission avant d'entrer dans ce territoire commun! Cet exercice aussi intéressant fut-il, n'en est que plus symbolique: il m'a donné l'expérience nécessaire pour trouver une assurance, une confiance et un estime de moi, qu'autrement je n'aurais jamais pu développer. Grâce à ce travail, j'ai osé réclamer un espace à moi, pour moi seule, où je peux me réfugier, entrer dans ma bulle, savourer la tranquilité, écouter ma musique, lire, scrapbooker, écrire et autres moments de bonheur! Je n'ai pas appris à danser, mais j'ai appris à négocier!
Je vous présente mes 2 pages ayant pour objet le Rangement, à son meilleur.
A plus.
Fiche technique: papier Basic Grey, Origins, embellissements: Dolorama; embossage: UTEE; lettres: Quickutz et Dolorama le tout inspiré d'une Page Map, de septembre 2009.
Ce matin, l'hiver nous rappelle qu'il n'a pas dit son dernier mot. J'espère que c'est son chant du cygne, en tout cas, l'humidité et le froid nous surprennent quand on met notre nez dehors!
J'ai quand même passé un début de journée agréable, en compagnie de Marcia Pilote qui m'a fait sourire et réfléchir! Dans une chronique sur sa piscine, elle fait l'éloge de cette maison à Varennes dans laquelle elle a vécu 7 ans. Le nombre de pièces ayant été un critère déterminant dans le choix de cette résidence, puisqu'elle tenait à avoir ses QUARTIERS privés: à comprendre, chambre et bureau... WOW! Quelle distance entre elle et moi, à ce sujet. Probalement à l'âge correspondant au sien à ce moment-là, je ne connaissais pas vraiment la signification de quartiers privés, de territoire personnel, encore moins d'espace personnel! Les 1,200 pi.ca. de notre demeure représentaient l'espace dont j'étais responsable et que je partageais avec ma famille. Cependant, Fiston avait sa chambre, Fiston jr. avait aussi la sienne. Je partageais le lit, la chambre avec mon amoureux, et j'étais responsable de l'entretien de tout cet espace! Disons que j'entretenais une tradition vieille comme le monde. Que j'en avais marre aussi, que je me sentais tout à fait impuissante à changer cet ordre des choses, puisqu'elles avaient toujours été ainsi, de générations en générations. J'entends la sainte trinité des femmes de ma vie me rappeler allègrement: Voyons ma petite fille, tu changeras pas le monde, c'est comme ça. Et si j'osais... qu'est-ce que ça donnerais, vous pensez? Elle récidive: la sainte trinité a toujours eu le dernier mot: Tu perds ton temps. Quant à moi, j'ai toujours eu la dernière pensée: voyons voir, si j'essaie quelque chose de différent!
En plus de Marcia, voilà que Charles Aznavour en rajoute. Hier, en entrevue, il racontait faire chambre à part d'avec son amoureuse! Voilà, je ronfle, dit-il, et peut-être qu'elle aussi! et j'aime lire la nuit, elle aime dormir... Ouais......
J'en imagine certaines gênées par mes propos, d'autres rire à gorge déployée, d'autres se surprendre que je vienne de découvrir la notion de territoire. Hé, oui. C'est en plein cela, la notion de territoire: si certains la marque d'un jet aux quatre points cardinaux, d'autres comme mon chien le font sur tout ce qui traîne, moi, je n'avais rien compris à cela. Où il est donc, mon territoire? mon espace, le mien à moi toute seule?
Réaliser et comprendre la signification de cela à mon âge amène un inconfort à coup sur! Comment faire pour trouver et imposer à tout le monde que MAINTENANT maman revendique SA place, SON air, que l'épouse réglée comme une horloge soudain se rebelle? Que la femme s'affirme et veuille s'épanouir? Avouer que j'ai dû mettre des gants blancs, et j'ai enseigné à mes amours le principe de la danse, tout comme j'en parlais hier, à mon amie Suzanne, lors de notre rendez-vous de scrap du lundi. Souvenez-vous de Patrick Swayze enseignant les rudiments de cet art à Jennifer Gray... Il disait quelque chose qui ressemblait à cela: Bébé, ceci est mon espace de danse, et cela est le tien, en unissant ses mains devant lui en cercle; il ajoutait qu'il fallait qu'elle réussise à faire ses pas dans son espace à elle, sans envahir le sien... WOW! je n'ai ni le charme ni la grâce de Patrick, et je ne sais pas danser, mais j'ai appris à délimiter mon espace, à le faire respecter, tout comme j'ai tâché de respecter celui de mes Fistons. Quant à celui de mon homme, lorsqu'il s'est râclé la gorge devant mon installation de scrapbooking dans le salon, je lui ai demandé de se rappeler pour et par qui le sous-sol en entier était aménagé et occupé, et qui l'entretenait? ouais.... je vois ton point, qu'il a répondu. J'ai ajouté qu'on ne pouvait retourner en arrière de 30 ans, que si je n'avais dans le temps aucune notion de territoire, soudainement, je réalisais maintenant, que j'en avais besoin et que je demandais la collaboration de tous. Et le reste s'est fait tout seul.
C'est le souvenir que me rappelle les pages qui suivent: un aménagement de mon espace intérieur, celui où je range les outils qui me permettent d'être une meilleure cuisinière, qui me rendent la tâche plus aisée, voire même agréable. Mais quel plaisir ce fut d'aménager moi-même cet espace qui m'appartient en réalité, avec la nuance que personne ne doit demander permission avant d'entrer dans ce territoire commun! Cet exercice aussi intéressant fut-il, n'en est que plus symbolique: il m'a donné l'expérience nécessaire pour trouver une assurance, une confiance et un estime de moi, qu'autrement je n'aurais jamais pu développer. Grâce à ce travail, j'ai osé réclamer un espace à moi, pour moi seule, où je peux me réfugier, entrer dans ma bulle, savourer la tranquilité, écouter ma musique, lire, scrapbooker, écrire et autres moments de bonheur! Je n'ai pas appris à danser, mais j'ai appris à négocier!
Je vous présente mes 2 pages ayant pour objet le Rangement, à son meilleur.
A plus.
Fiche technique: papier Basic Grey, Origins, embellissements: Dolorama; embossage: UTEE; lettres: Quickutz et Dolorama le tout inspiré d'une Page Map, de septembre 2009.
samedi 20 mars 2010
Explorations
Bon Printemps à vous,
Malgré une entrée sous les nuages et la pluie, le Printemps est bien à nos portes. Pitou s'est soudainement mis à japper tout à l'heure, plusieurs volée d'oies se dirigeant vers l'est passaient au-dessus de ma maison. Je surveille leur arrivée chaque printemps, et leur départ chaque automne, j'aime entendre leur chant, et regarder leur déplacement dans le ciel. Ceci dit, c'est aussi l'équinoxe, une énergie nouvelle nous habite.
Quoi de mieux pour une petite exploration! Je suis fascinée par la transparence. C'est elle qui m'a guidée vers l'aquarelle. C'est devant elle que je me suis avouée vaincue, aussi. Étant de nature tendue et contrôlante, je n'ai jamais pu acquérir le juste coup de pinceau et le lâcher-prise pour transmette au papier la légèreté qu'exige la transparence. Cependant, je n'ai pas abdiqué! Je continue ma croisade, et plus je me connais, plus je sens ma flexibilité s'accroître, ma confiance dans mon geste s'épanouir et la communication entre ma main et mon oeil se tisser. Je suis moins coïncée par la peur du résultat, par la crainte de ne pas respecter les techniques, la rebelle en moi s'est mise à réclamer haut et fort le droit à l'essai, à la tentative de personnaliser mes apprentissages, au risque de défriser certains de mes professeurs, qui malheureusement ne pouvant supporter mon insubordination, m'ont subtilement montré le chemin de la sortie! Hors de leur salle, l'élément pollueur que j'étais devenue. Je me félicite aujourd'hui d'avoir eu le courage de me relever, de sécher mes larmes, de consoler ma colère, et d'utiliser cette énergie pour oser sans prétention, sans rien attendre autre que la saveur de l'expérience, reléguant ainsi le goût de plaire aux oubliettes. Ceci, ne veut aucunement dire que je sois devenue insensible à la valorisation de mon travail par quiconque y soit intéressé, bien au contraire. J'estime grandement chaque commentaire que je reçois de vous toutes, et plus encore je souhaite toujours que mon travail, que ce soit le scrapbooking ou l'écriture, vous apporte un petit quelque chose de spécial, une petite lumière, une inspiration, le goût d'oser, peu importe. C'est ce lâcher prise sur le résultat qui me permet de grandir, de progresser, et qui m'apporte tant de joie dans l'accomplissement.
Ceci dit, mon expérience avec la transparence a pris un chemin intattendu! Elle passe par ces fameuses encres à l'alcool de Tim Holtz, que je refusais d'essayer; j'y vois maintenant un parallèle avec mon acharnement sur les techniques d'aquarelle! Jeudi soir, j'ai poursuivi mon exploration en tentant de compléter une page jumelle à cette dernière que j'ai postée. J'avais décidé de monter ma page selon un stencil style "mosaïque", semblable au casse-tête des pages précédentes. D'utiliser à nouveau des morceaux d'acétate coloré entre les photos et le journaling. Ma belle Brigitte m'a prêté ses couleurs et je me suis lançée. On ne contrôle rien d'autre que la goutte d'encre qu'on met sur le feutre dans cette technique, sauf qu'elle a pour avantage de pouvoir être effacée, contrairement au coup de pinceau sur le papier en aquarelle! Voyant le si joli résultat obtenu, et sachant que mes 2 photos ne méritaient pas une telle mise en page, je me suis jeté du côté de l'humour! Probablement, que ceci a contribué à me permettre de relâcher un peu de tension autant quant au résultat, qu'au paradoxe artistique!
Ceci dit, j'ai adoré l'effet, je vous laisse en juger par vous même. La beauté des petits carreaux imitent le vitrail et c'est suffisamment convainquant pour que j'investisse dans l'achat de quelques bouteilles, et que j'entrevois la possibilité d'un tel montage dans d'autres pages de futurs albums. Quant aux photos, j'avoue que c'est assez surprenant, et pas tout à fait révélateur d'une grande découverte!C'est voulu et c'est l'introduction! Ce qui vient est beaucoup plus intéressant comme trouvaille, ou gadget!
La photo est assez fidèle à la réalité. Maintenant, me restera à trouver une zone de confort en aquarelle, si Dieu le veut! Car Femme le veut bien!!!
A plus.
Danielle
Fiche technique: Papier Stampin'up, stencil: Artemio VIGR105; encres à l'alcool de Tim Holtz, couleurs:Cool perl, Eggplant, Stone wash, Cloudy blue; acétate recyclé d'un emballage; lettres Quickutz.
Malgré une entrée sous les nuages et la pluie, le Printemps est bien à nos portes. Pitou s'est soudainement mis à japper tout à l'heure, plusieurs volée d'oies se dirigeant vers l'est passaient au-dessus de ma maison. Je surveille leur arrivée chaque printemps, et leur départ chaque automne, j'aime entendre leur chant, et regarder leur déplacement dans le ciel. Ceci dit, c'est aussi l'équinoxe, une énergie nouvelle nous habite.
Quoi de mieux pour une petite exploration! Je suis fascinée par la transparence. C'est elle qui m'a guidée vers l'aquarelle. C'est devant elle que je me suis avouée vaincue, aussi. Étant de nature tendue et contrôlante, je n'ai jamais pu acquérir le juste coup de pinceau et le lâcher-prise pour transmette au papier la légèreté qu'exige la transparence. Cependant, je n'ai pas abdiqué! Je continue ma croisade, et plus je me connais, plus je sens ma flexibilité s'accroître, ma confiance dans mon geste s'épanouir et la communication entre ma main et mon oeil se tisser. Je suis moins coïncée par la peur du résultat, par la crainte de ne pas respecter les techniques, la rebelle en moi s'est mise à réclamer haut et fort le droit à l'essai, à la tentative de personnaliser mes apprentissages, au risque de défriser certains de mes professeurs, qui malheureusement ne pouvant supporter mon insubordination, m'ont subtilement montré le chemin de la sortie! Hors de leur salle, l'élément pollueur que j'étais devenue. Je me félicite aujourd'hui d'avoir eu le courage de me relever, de sécher mes larmes, de consoler ma colère, et d'utiliser cette énergie pour oser sans prétention, sans rien attendre autre que la saveur de l'expérience, reléguant ainsi le goût de plaire aux oubliettes. Ceci, ne veut aucunement dire que je sois devenue insensible à la valorisation de mon travail par quiconque y soit intéressé, bien au contraire. J'estime grandement chaque commentaire que je reçois de vous toutes, et plus encore je souhaite toujours que mon travail, que ce soit le scrapbooking ou l'écriture, vous apporte un petit quelque chose de spécial, une petite lumière, une inspiration, le goût d'oser, peu importe. C'est ce lâcher prise sur le résultat qui me permet de grandir, de progresser, et qui m'apporte tant de joie dans l'accomplissement.
Ceci dit, mon expérience avec la transparence a pris un chemin intattendu! Elle passe par ces fameuses encres à l'alcool de Tim Holtz, que je refusais d'essayer; j'y vois maintenant un parallèle avec mon acharnement sur les techniques d'aquarelle! Jeudi soir, j'ai poursuivi mon exploration en tentant de compléter une page jumelle à cette dernière que j'ai postée. J'avais décidé de monter ma page selon un stencil style "mosaïque", semblable au casse-tête des pages précédentes. D'utiliser à nouveau des morceaux d'acétate coloré entre les photos et le journaling. Ma belle Brigitte m'a prêté ses couleurs et je me suis lançée. On ne contrôle rien d'autre que la goutte d'encre qu'on met sur le feutre dans cette technique, sauf qu'elle a pour avantage de pouvoir être effacée, contrairement au coup de pinceau sur le papier en aquarelle! Voyant le si joli résultat obtenu, et sachant que mes 2 photos ne méritaient pas une telle mise en page, je me suis jeté du côté de l'humour! Probablement, que ceci a contribué à me permettre de relâcher un peu de tension autant quant au résultat, qu'au paradoxe artistique!
Ceci dit, j'ai adoré l'effet, je vous laisse en juger par vous même. La beauté des petits carreaux imitent le vitrail et c'est suffisamment convainquant pour que j'investisse dans l'achat de quelques bouteilles, et que j'entrevois la possibilité d'un tel montage dans d'autres pages de futurs albums. Quant aux photos, j'avoue que c'est assez surprenant, et pas tout à fait révélateur d'une grande découverte!C'est voulu et c'est l'introduction! Ce qui vient est beaucoup plus intéressant comme trouvaille, ou gadget!
La photo est assez fidèle à la réalité. Maintenant, me restera à trouver une zone de confort en aquarelle, si Dieu le veut! Car Femme le veut bien!!!
A plus.
Danielle
Fiche technique: Papier Stampin'up, stencil: Artemio VIGR105; encres à l'alcool de Tim Holtz, couleurs:Cool perl, Eggplant, Stone wash, Cloudy blue; acétate recyclé d'un emballage; lettres Quickutz.
jeudi 18 mars 2010
Face cachée
Bonjour à vous toutes,
Ça fait bien quelques jours que je mijote ce message. Je me demandais s'il valait la peine d'afficher les prochaines pages de mon album, qui seront les dernières. Bien que l'aspect artistique soit toujours intéressant à regarder, les photos n'auront rien de vraiment attirant, puisqu'il s'agit de ce qui se cache derrière les portes de mes armoires! En fait ce ne n'est pas le contenu, mais bien l'aménagement de l'espace qu'il m'intéresse d'immortaliser dans mon album. La raison est une histoire en soi.
Lorsque le besoin de rénover la cuisine s'est fait sentir, j'ai consacré du temps à visiter des boutiques, à consulter des cuisinistes professionnels, à me renseigner autant sur internet que dans des revues. Mes préoccupations majeures étaient l'utilisation de l'espace pour maximiser le rangement, tout l'aspect fonctionnel d'une cuisine m'importait au plus haut point ainsi que la qualité des matériaux choisis. Ceci dit, passer 3 heures avec un spécialiste en décoration m'ennuyait au plus haut point, puisque l'aspect extérieur, soit les portes, l'essence du bois, sa couleur étaient secondaires pour moi. J'ai vite compris que les pros du domaine et moi, n'étions pas sur la même longueur d'ondes. C'est ce qui m'a décidée à concevoir l'intérieur en fonction de mes besoins, et d'aménager l'extérieur par la suite, puisque je ne souhaitais rien de compliqué. Le bon goût, la simplicité et la facilité d'entretien étaient mes 3 critères importants concernant le choix des portes. Cependant, la liste des critères d'évaluation pour l'aménagement intérieur était pas mal plus exhaustive!
Enfin, je vous évite tout le chemin entre la conception sur papier et la réalisation, pour venir au fait de ce billet. J'ai réalisé à quel point l'apparence extérieure m'attire, a un pouvoir d'attraction sur moi, mais m'ennuie et me lasse tellement rapidement que j'en perd mon latin. Le contenu revet tellement plus d'importance pour moi et capte mon attention totale. Et ceci s'applique autant pour les choses, les activités que pour les personnes. Je n'ai rien contre le fait de développer une image sophistiquée tant et aussi longtemps que le contenu soit proportionnellement intéressant! La beauté du coeur d'une personne se dévoile dans des moments d'authenticité que je chéris particulièrement lorsqu'il me vient de les partager, des moments pour lesquels je vis pleinement et qui trouvent un sens. J'ai une sainte horreur des apparences, des paroles en l'air, du léchage de bottines et des choses superficielles. Je navigue bien dans les profondeurs, j'aime ressentir le vrai, le réel; je suis tout à fait inconfortable dans les non-dits, et allergique aux entourlouppettes et aux pirouettes signées par maître camouflage.
Je me suis engagée sur cette voie de vérité, de vulnérabilité, il y a un bout. Je pratique du mieux que je peux, et j'en suis vraiment fière. Dire que je réussis tout le temps? Vous m'entendez rire: noooooon. Il y a un vieux Sage qui a dit un jour: "avant que le coq n'ait chanté une fois, tu m'auras renié 3 fois." Le nombre de fois que la peur, que les "yvon dire quoi" et autres influences du genre m'ont fait flancher serait en soi un récit du parcours de ma vie; ce qui m'importe, cependant, c'est la pratique visant l'amélioration de l'être humain que je suis. La transparence, la reconnaissance de mes limites, celle de ma responsabilité envers la vie et le désir de demeurer fidèle à cette valeur sûre qu'est la vérité guident chacun de mes pas, mais n'ont aucune garantie contre l'enfargement, la tentation, la résistance ou la chute. Pantouttttttttte!!! Se relever et continuer, oser apparaître en piteux état de mécontentement contre moi-même et avoir l'audace d'essayer de comprendre ce qui m'a menée là, est gratifiant et symbole de progrès, de bonne volonté.
Je vous ai dévoilé un espace de mon coeur, voici maintenant l'introduction de la dernière partie de mon album-réno. Dans les suivantes, vous aurez droit à mes tupperware, mes ustensiles, ma vaisselle, mes casseroles, mais surtout à cette quincaillerie luxueuse qui me rend la tâche si agréable dans la cuisine, chaque jour!
Bonne journée à vous.
Danielle.
Profil technique: papier et ruban Stampin'Up; Poinçon Martha Stewart, et le tout inspiré d'un sketch de Page Maps.
Ça fait bien quelques jours que je mijote ce message. Je me demandais s'il valait la peine d'afficher les prochaines pages de mon album, qui seront les dernières. Bien que l'aspect artistique soit toujours intéressant à regarder, les photos n'auront rien de vraiment attirant, puisqu'il s'agit de ce qui se cache derrière les portes de mes armoires! En fait ce ne n'est pas le contenu, mais bien l'aménagement de l'espace qu'il m'intéresse d'immortaliser dans mon album. La raison est une histoire en soi.
Lorsque le besoin de rénover la cuisine s'est fait sentir, j'ai consacré du temps à visiter des boutiques, à consulter des cuisinistes professionnels, à me renseigner autant sur internet que dans des revues. Mes préoccupations majeures étaient l'utilisation de l'espace pour maximiser le rangement, tout l'aspect fonctionnel d'une cuisine m'importait au plus haut point ainsi que la qualité des matériaux choisis. Ceci dit, passer 3 heures avec un spécialiste en décoration m'ennuyait au plus haut point, puisque l'aspect extérieur, soit les portes, l'essence du bois, sa couleur étaient secondaires pour moi. J'ai vite compris que les pros du domaine et moi, n'étions pas sur la même longueur d'ondes. C'est ce qui m'a décidée à concevoir l'intérieur en fonction de mes besoins, et d'aménager l'extérieur par la suite, puisque je ne souhaitais rien de compliqué. Le bon goût, la simplicité et la facilité d'entretien étaient mes 3 critères importants concernant le choix des portes. Cependant, la liste des critères d'évaluation pour l'aménagement intérieur était pas mal plus exhaustive!
Enfin, je vous évite tout le chemin entre la conception sur papier et la réalisation, pour venir au fait de ce billet. J'ai réalisé à quel point l'apparence extérieure m'attire, a un pouvoir d'attraction sur moi, mais m'ennuie et me lasse tellement rapidement que j'en perd mon latin. Le contenu revet tellement plus d'importance pour moi et capte mon attention totale. Et ceci s'applique autant pour les choses, les activités que pour les personnes. Je n'ai rien contre le fait de développer une image sophistiquée tant et aussi longtemps que le contenu soit proportionnellement intéressant! La beauté du coeur d'une personne se dévoile dans des moments d'authenticité que je chéris particulièrement lorsqu'il me vient de les partager, des moments pour lesquels je vis pleinement et qui trouvent un sens. J'ai une sainte horreur des apparences, des paroles en l'air, du léchage de bottines et des choses superficielles. Je navigue bien dans les profondeurs, j'aime ressentir le vrai, le réel; je suis tout à fait inconfortable dans les non-dits, et allergique aux entourlouppettes et aux pirouettes signées par maître camouflage.
Je me suis engagée sur cette voie de vérité, de vulnérabilité, il y a un bout. Je pratique du mieux que je peux, et j'en suis vraiment fière. Dire que je réussis tout le temps? Vous m'entendez rire: noooooon. Il y a un vieux Sage qui a dit un jour: "avant que le coq n'ait chanté une fois, tu m'auras renié 3 fois." Le nombre de fois que la peur, que les "yvon dire quoi" et autres influences du genre m'ont fait flancher serait en soi un récit du parcours de ma vie; ce qui m'importe, cependant, c'est la pratique visant l'amélioration de l'être humain que je suis. La transparence, la reconnaissance de mes limites, celle de ma responsabilité envers la vie et le désir de demeurer fidèle à cette valeur sûre qu'est la vérité guident chacun de mes pas, mais n'ont aucune garantie contre l'enfargement, la tentation, la résistance ou la chute. Pantouttttttttte!!! Se relever et continuer, oser apparaître en piteux état de mécontentement contre moi-même et avoir l'audace d'essayer de comprendre ce qui m'a menée là, est gratifiant et symbole de progrès, de bonne volonté.
Je vous ai dévoilé un espace de mon coeur, voici maintenant l'introduction de la dernière partie de mon album-réno. Dans les suivantes, vous aurez droit à mes tupperware, mes ustensiles, ma vaisselle, mes casseroles, mais surtout à cette quincaillerie luxueuse qui me rend la tâche si agréable dans la cuisine, chaque jour!
Bonne journée à vous.
Danielle.
Profil technique: papier et ruban Stampin'Up; Poinçon Martha Stewart, et le tout inspiré d'un sketch de Page Maps.
samedi 13 mars 2010
Poupées russes
Salut à vous!
J'adore lire, c'est une autre de mes passions! Je ne suis pas très roman, plutôt genre biographies, essais, tout ce qui concerne l'être humain, la vie en général m'intéressent. Dernièrement, j'avais emprunté à la bibliothèque, Chroniques d'hiver de Marcia Pilote. J'avais beaucoup aimé. Non seulement Marcia sait créer une atmosphère intime, mais elle traite de sujets pertinents avec humour, et juste ce qu'il faut de sérieux. J'avais l'impression, parfois de l'avoir en face de moi, prenant une bonne tisane tout en échangeant sur des sujets passionnants. Je me suis surprise à noter des passages qui m'interpelaient. Elle récidive avec Chroniques d'été. Ce matin, l'une d'elles a vivement attiré mon attention, elle s'intitule "Une seule et même". Je vous résume un peu le contenu. Marcia disait que chaque femme renferme plein de femmes, une pour chacun des aspects de notre vie et qu'une grande femme forte renferme toutes ces femmes, à l'exemple des poupées russes.Plus elle avance en âge, plus toutes ces femmes en elle s'unifie, lui donnant un sentiment de rassemblement, versus celui d'éparpillement. Elle évoque le fait de trouver sa place comme dans trouver la façon de rassembler toutes nos poupées russes dans notre moule à nous. J'ai trouvé cette image tellement réaliste, tellement vraie. Je me revoyais autour de la quarantaine, en quête de cette unité; en même temps que je m'éparpillais dans diverses tâches, car contrairement à Marcia, je suis devenue mère à 36 ans, j'avais donc de jeunes enfants lors de cette prise de conscience qui arrive selon l'ordre prescrit par l'horloge biologique et sans égard à notre situation actuelle. J'avoue à ce moment avoir eu énormément de difficultés à seulement être capable de saisir la complexité de la situation étant donné que j'étais pas mal poule pas de tête! Dans ce brouhaha quotidien, j'ai tout de même décidé d'accorder un peu de temps à cette recherche de moi-même. À l'approche de la soixantaine, je suis enchantée d'avoir entrepris cette quête de connaissance à ce moment-là, malgré tout.Et, toute aussi ravie de pouvoir être capable aujourd'hui de réunir un bon nombre de mes poupées gigognes qui sont représentatives de ma personne unique, parce qu'habituée depuis le temps à me laisser des post-it dans ma mémoire pour observation future! Bien que ce soit un processus, l'âge y est certainement pour quelque chose.
Et quel lien y a-t-il avec le scrapbooking maintenant. Car il y a bien un lien. Le scrapbooking a non seulement été un déclancheur de mon expression artistique, mais aussi le chef d'orchestre d'une réunification de mes talents. Étant maman à la maison, il allait de soi que mon épanouissement passait par la pratique de certains loisirs. J'ai eu d'énormes difficultés à me débarrasser de ma culpabilité alors que je m'accordais quelques heures pour moi-même et que du linge à plier m'attendait. J'avais trouvé un moyen accommodant: joindre l'utile à l'agréable: je me suis mise à la couture, allez hop! salopettes et pyjamas, je suis devenue designer pour fistons! J'ai appliqué le même principe à la mise en forme et la détente, en pratiquant tantôt des arts martiaux, tantôt le yoga. Pour en arriver un jour à la conclusion, que je n'étais pas satisfaite, dans aucun domaine. Au lieu de me sentir "une", je me sentais continuellement divisée, une partie de moi contente, l'autre grincheuse. Je cherchais désespérément l'activité, la place, ou toute autre chose qui me permettrait de me sentir BIEN totalement... C'est alors que la réponse est venue d'elle-même en mars 2005, alors que mon dos ne supportait plus les courbettes je me suis assise en face d'une boîte de photos avec l'intention de réaliser un arbre généalogique mural à l'intention de mes fils, cela est certainement parvenu à me tenir occupée et surtout, immobile! Tout mon temps était consacré à cette tâche, et rien d'autre ne me distrayait. Soudainement, s'est révélé à moi le secret de l'unité: décider d'être entière dans une tâche, se concentrer sur elle comme si rien d'autre n'existait,un point c'est tout. Et j'avais trouvé ma réponse!
En même temps, j'ai eu la piqure, et d'aplomb! Je ne m'attendais pas, cependant, à ce que le scrapbooking unisse plusieurs Danielle! Qu'il puisse satisfaire à la fois, la Danielle qui dessine, celle qui écrit, celle qui butinait les ateliers ici et là, celle qui trippe sur les rubans et les papiers, celle qui adore le défi de la mise en page! Et voilà, que même la Danielle secrétaire qui a un urgent besoin de classer et d'organiser y trouve son compte! Voyez-vous à l'horizon l'armée de petite poupées Danielle qui s'amusent toute ensemble et qui ont passé des heures pour réaliser les 2 pages que je vous présente aujourd'hui. Dieu, que j'ai sué!
La Danielle qui recycle a trouvé le moyen d'utiliser des emballages en plastique transparent au lieu d'acétate pour découper des morceaux de casse-tête! Je suis par le fait même tombée, en amour avec les encres à l'acool,(j'entends d'ici rire Brigitte, qui jeudi, me suggérait de colorer mon acétate: noooooooooooon, que je lui ai dit, ne me parle pas d'alcool ink!). J'ai osé mélanger l'unique couleur que j'ai avec mes crayons copic pour donner l'aspect vitrail!
En conclusion, je peux dire enfin que je suis satisfaite et comblée par cette activité de scrapbooking qui met au travail à l'unisson plusieurs parties de moi! Je vous souhaite tout autant de plaisir sur cette merveilleuse route de la vie.
A plus.
J'adore lire, c'est une autre de mes passions! Je ne suis pas très roman, plutôt genre biographies, essais, tout ce qui concerne l'être humain, la vie en général m'intéressent. Dernièrement, j'avais emprunté à la bibliothèque, Chroniques d'hiver de Marcia Pilote. J'avais beaucoup aimé. Non seulement Marcia sait créer une atmosphère intime, mais elle traite de sujets pertinents avec humour, et juste ce qu'il faut de sérieux. J'avais l'impression, parfois de l'avoir en face de moi, prenant une bonne tisane tout en échangeant sur des sujets passionnants. Je me suis surprise à noter des passages qui m'interpelaient. Elle récidive avec Chroniques d'été. Ce matin, l'une d'elles a vivement attiré mon attention, elle s'intitule "Une seule et même". Je vous résume un peu le contenu. Marcia disait que chaque femme renferme plein de femmes, une pour chacun des aspects de notre vie et qu'une grande femme forte renferme toutes ces femmes, à l'exemple des poupées russes.Plus elle avance en âge, plus toutes ces femmes en elle s'unifie, lui donnant un sentiment de rassemblement, versus celui d'éparpillement. Elle évoque le fait de trouver sa place comme dans trouver la façon de rassembler toutes nos poupées russes dans notre moule à nous. J'ai trouvé cette image tellement réaliste, tellement vraie. Je me revoyais autour de la quarantaine, en quête de cette unité; en même temps que je m'éparpillais dans diverses tâches, car contrairement à Marcia, je suis devenue mère à 36 ans, j'avais donc de jeunes enfants lors de cette prise de conscience qui arrive selon l'ordre prescrit par l'horloge biologique et sans égard à notre situation actuelle. J'avoue à ce moment avoir eu énormément de difficultés à seulement être capable de saisir la complexité de la situation étant donné que j'étais pas mal poule pas de tête! Dans ce brouhaha quotidien, j'ai tout de même décidé d'accorder un peu de temps à cette recherche de moi-même. À l'approche de la soixantaine, je suis enchantée d'avoir entrepris cette quête de connaissance à ce moment-là, malgré tout.Et, toute aussi ravie de pouvoir être capable aujourd'hui de réunir un bon nombre de mes poupées gigognes qui sont représentatives de ma personne unique, parce qu'habituée depuis le temps à me laisser des post-it dans ma mémoire pour observation future! Bien que ce soit un processus, l'âge y est certainement pour quelque chose.
Et quel lien y a-t-il avec le scrapbooking maintenant. Car il y a bien un lien. Le scrapbooking a non seulement été un déclancheur de mon expression artistique, mais aussi le chef d'orchestre d'une réunification de mes talents. Étant maman à la maison, il allait de soi que mon épanouissement passait par la pratique de certains loisirs. J'ai eu d'énormes difficultés à me débarrasser de ma culpabilité alors que je m'accordais quelques heures pour moi-même et que du linge à plier m'attendait. J'avais trouvé un moyen accommodant: joindre l'utile à l'agréable: je me suis mise à la couture, allez hop! salopettes et pyjamas, je suis devenue designer pour fistons! J'ai appliqué le même principe à la mise en forme et la détente, en pratiquant tantôt des arts martiaux, tantôt le yoga. Pour en arriver un jour à la conclusion, que je n'étais pas satisfaite, dans aucun domaine. Au lieu de me sentir "une", je me sentais continuellement divisée, une partie de moi contente, l'autre grincheuse. Je cherchais désespérément l'activité, la place, ou toute autre chose qui me permettrait de me sentir BIEN totalement... C'est alors que la réponse est venue d'elle-même en mars 2005, alors que mon dos ne supportait plus les courbettes je me suis assise en face d'une boîte de photos avec l'intention de réaliser un arbre généalogique mural à l'intention de mes fils, cela est certainement parvenu à me tenir occupée et surtout, immobile! Tout mon temps était consacré à cette tâche, et rien d'autre ne me distrayait. Soudainement, s'est révélé à moi le secret de l'unité: décider d'être entière dans une tâche, se concentrer sur elle comme si rien d'autre n'existait,un point c'est tout. Et j'avais trouvé ma réponse!
En même temps, j'ai eu la piqure, et d'aplomb! Je ne m'attendais pas, cependant, à ce que le scrapbooking unisse plusieurs Danielle! Qu'il puisse satisfaire à la fois, la Danielle qui dessine, celle qui écrit, celle qui butinait les ateliers ici et là, celle qui trippe sur les rubans et les papiers, celle qui adore le défi de la mise en page! Et voilà, que même la Danielle secrétaire qui a un urgent besoin de classer et d'organiser y trouve son compte! Voyez-vous à l'horizon l'armée de petite poupées Danielle qui s'amusent toute ensemble et qui ont passé des heures pour réaliser les 2 pages que je vous présente aujourd'hui. Dieu, que j'ai sué!
La Danielle qui recycle a trouvé le moyen d'utiliser des emballages en plastique transparent au lieu d'acétate pour découper des morceaux de casse-tête! Je suis par le fait même tombée, en amour avec les encres à l'acool,(j'entends d'ici rire Brigitte, qui jeudi, me suggérait de colorer mon acétate: noooooooooooon, que je lui ai dit, ne me parle pas d'alcool ink!). J'ai osé mélanger l'unique couleur que j'ai avec mes crayons copic pour donner l'aspect vitrail!
En conclusion, je peux dire enfin que je suis satisfaite et comblée par cette activité de scrapbooking qui met au travail à l'unisson plusieurs parties de moi! Je vous souhaite tout autant de plaisir sur cette merveilleuse route de la vie.
A plus.
dimanche 7 mars 2010
Explorations...
Bonsoir à vous,
Par un beau dimanche soir, bien tranquille, j'ai décidé de scrapbooker. C'est plate à la télé... snif. C'est la soirée de remise des Oscar, et il n'y a pas de Desperate Housewives, ni de Brothers & Sisters! J'aime bien ces émissions. Mais bon, j'en ai profité pour terminer ces 2 pages de mon album de réno. Je les ai réalisées avec du papier Basic Grey, Origins, que je trouve particulièrement joli. J'ai exploré ... La page intitulée "coups de coeurs" est inspirée d'une page de Scrapbook Extra(vol. 4, No. 4), et pour composer la page de "fiston" j'ai utilisé le sketch suivant de Karma Scrap.
Bien entendu, les photos hors de leur contexte ne disent pas grand chose! Mes coups de coeurs sont des incontournables, des non négociables! Quant à fiston, sur ces photos, il s'amuse après avoir travaillé très fort avec son père cette journée-là! Ils avaient installé & branché tous les électros.
Merci de me visiter!
À bientôt.
Par un beau dimanche soir, bien tranquille, j'ai décidé de scrapbooker. C'est plate à la télé... snif. C'est la soirée de remise des Oscar, et il n'y a pas de Desperate Housewives, ni de Brothers & Sisters! J'aime bien ces émissions. Mais bon, j'en ai profité pour terminer ces 2 pages de mon album de réno. Je les ai réalisées avec du papier Basic Grey, Origins, que je trouve particulièrement joli. J'ai exploré ... La page intitulée "coups de coeurs" est inspirée d'une page de Scrapbook Extra(vol. 4, No. 4), et pour composer la page de "fiston" j'ai utilisé le sketch suivant de Karma Scrap.
Bien entendu, les photos hors de leur contexte ne disent pas grand chose! Mes coups de coeurs sont des incontournables, des non négociables! Quant à fiston, sur ces photos, il s'amuse après avoir travaillé très fort avec son père cette journée-là! Ils avaient installé & branché tous les électros.
Merci de me visiter!
À bientôt.
samedi 6 mars 2010
Sourire
Bonjour à vous,
Un sujet d'actualité pour moi, dernièrement! Je peux maintenant sourire à pleine bouche, encore faut-il réapprendre... Je lisais ce matin qu'on oublie malheureusement l'importance de sourire à cause de notre empressement à répondre aux bousculades de la vie. J'entends par sourire, non pas un rictus ou un tic automatique, non pas un changement de déguisement pour répondre à la demande ou saluer sans parler, mais bien l'état de sourire, le geste de sourire, celui qui est authentique, et qui vient du coeur. J'ai réalisé que j'avais oublié l'importance de la signification de cet état d'âme qui s'exprime par le geste conscient de sourire.
Il y a 2 ans, lorsque je me suis retrouvée avec la bouche pleine de broches, j'ai remarqué le regard curieux des gens à mon égard. J'ai dû me battre constamment avec les messages critiques et condescendants envoyés par mon mental qui se plaisait à donner une signification négative à l'expression de ces personnes, sans évidemment en avoir la preuve.La réalité est souvent masquée par ce genre de pensées lesquelles on prend pour vraies. Rares sont les gens qui m'ont abordée de front, voulant savoir pourquoi, À MON ÂGE, j'avais opté pour un tel traitement, alors que l'état de ma bouche était quand même pas si mal. Rares aussi sont les personnes qui ont crû que mon choix n'avait rien d'esthétique, sauf le résultat! J'ai dû me battre chaque jour contre l'interprétation négative de mon mental pour ouvrir la bouche et sourire à pleines dents embrochées! C'est tout un exercice, comparable aux contorsions que je m'imposais quand je pratiquais le yoga dans le but bien précis d'amener mon corps à l'ultime réalisation d'une posture et en négligeant ses signes de détresse que j'interprétais malheureusement comme des malaises temporaires dûs à l'adaptation. J'ai osé croire que la leçon apprise à ce moment porterait fruit. J'ai donc lentement rééduqué les muscles de mes joues à se détendre, j'ai accueilli avec douceur et empathie mon absence de sourire car j'ai compris en cours de route, qu'elle tenait sa source beaucoup plus profondément que dans ma face.Que des tensions liées à des fantômes du passé m'empêchaient de goûter à la sensation délicieuse d'offir un sourire avec mon âme.
Ces derniers jours j'ai tenté de me reposer et de calmer mon esprit. Le dents, ces perles négligées de notre bouche, emmagasinent énorment de souvenirs et de tensions dont on ignore souvent l'origine. Pour celles qui sont mamans, il est inutile de vous rappeler les soucis de la période de dentition de votre progéniture! J'étais loin de me douter que mes dents et les muscles de mon visage qui permettent au sourire de s'exprimer contenaient autant de bagage et pouvaient être aussi tendus. C'est à la fois avec soulagement et un plein d'émotions confuses que j'ai accueilli chaque étape de mon traitement. Chaque fois, qu'on apportait des changements, je tentais de retrouver mon équilibre, mais aussi de me retrouver moi à travers tout cela. Ce matin,libérée de mes broches, je vous envoie mon plus beau sourire, du fond de mon coeur, qu'il vous fasse du bien, qu'il vous apporte joie et paix.
Parce que j'ai consacré du temps à me réconcilier avec moi-même, à m'accorder un peu de douceur, je n'ai pas scrapbooker bien fort! Je suis présentement à monter deux pages, une qui s'intitule "mes coups de coeur" faisant référence à mes rêves réalisés dans cette cuisine, et l'autre se veut une "approbation" à la manière de fiston sr.!
Je ne peux passer sous silence le fait que j'ai reçu cette semaine deux belles raisons de sourire. Le courrier m'a apporté deux jolies cartes que deux gentilles personnes ont confectionnées pour moi, sans même me connaître. J'ai accueilli ces cartes comme des cadeaux précieux à mon égard. Elles m'ont fait du bien! Je les partage avec vous en ce samedi matin.
A bientôt.
Un sujet d'actualité pour moi, dernièrement! Je peux maintenant sourire à pleine bouche, encore faut-il réapprendre... Je lisais ce matin qu'on oublie malheureusement l'importance de sourire à cause de notre empressement à répondre aux bousculades de la vie. J'entends par sourire, non pas un rictus ou un tic automatique, non pas un changement de déguisement pour répondre à la demande ou saluer sans parler, mais bien l'état de sourire, le geste de sourire, celui qui est authentique, et qui vient du coeur. J'ai réalisé que j'avais oublié l'importance de la signification de cet état d'âme qui s'exprime par le geste conscient de sourire.
Il y a 2 ans, lorsque je me suis retrouvée avec la bouche pleine de broches, j'ai remarqué le regard curieux des gens à mon égard. J'ai dû me battre constamment avec les messages critiques et condescendants envoyés par mon mental qui se plaisait à donner une signification négative à l'expression de ces personnes, sans évidemment en avoir la preuve.La réalité est souvent masquée par ce genre de pensées lesquelles on prend pour vraies. Rares sont les gens qui m'ont abordée de front, voulant savoir pourquoi, À MON ÂGE, j'avais opté pour un tel traitement, alors que l'état de ma bouche était quand même pas si mal. Rares aussi sont les personnes qui ont crû que mon choix n'avait rien d'esthétique, sauf le résultat! J'ai dû me battre chaque jour contre l'interprétation négative de mon mental pour ouvrir la bouche et sourire à pleines dents embrochées! C'est tout un exercice, comparable aux contorsions que je m'imposais quand je pratiquais le yoga dans le but bien précis d'amener mon corps à l'ultime réalisation d'une posture et en négligeant ses signes de détresse que j'interprétais malheureusement comme des malaises temporaires dûs à l'adaptation. J'ai osé croire que la leçon apprise à ce moment porterait fruit. J'ai donc lentement rééduqué les muscles de mes joues à se détendre, j'ai accueilli avec douceur et empathie mon absence de sourire car j'ai compris en cours de route, qu'elle tenait sa source beaucoup plus profondément que dans ma face.Que des tensions liées à des fantômes du passé m'empêchaient de goûter à la sensation délicieuse d'offir un sourire avec mon âme.
Ces derniers jours j'ai tenté de me reposer et de calmer mon esprit. Le dents, ces perles négligées de notre bouche, emmagasinent énorment de souvenirs et de tensions dont on ignore souvent l'origine. Pour celles qui sont mamans, il est inutile de vous rappeler les soucis de la période de dentition de votre progéniture! J'étais loin de me douter que mes dents et les muscles de mon visage qui permettent au sourire de s'exprimer contenaient autant de bagage et pouvaient être aussi tendus. C'est à la fois avec soulagement et un plein d'émotions confuses que j'ai accueilli chaque étape de mon traitement. Chaque fois, qu'on apportait des changements, je tentais de retrouver mon équilibre, mais aussi de me retrouver moi à travers tout cela. Ce matin,libérée de mes broches, je vous envoie mon plus beau sourire, du fond de mon coeur, qu'il vous fasse du bien, qu'il vous apporte joie et paix.
Parce que j'ai consacré du temps à me réconcilier avec moi-même, à m'accorder un peu de douceur, je n'ai pas scrapbooker bien fort! Je suis présentement à monter deux pages, une qui s'intitule "mes coups de coeur" faisant référence à mes rêves réalisés dans cette cuisine, et l'autre se veut une "approbation" à la manière de fiston sr.!
Je ne peux passer sous silence le fait que j'ai reçu cette semaine deux belles raisons de sourire. Le courrier m'a apporté deux jolies cartes que deux gentilles personnes ont confectionnées pour moi, sans même me connaître. J'ai accueilli ces cartes comme des cadeaux précieux à mon égard. Elles m'ont fait du bien! Je les partage avec vous en ce samedi matin.
A bientôt.
mardi 2 mars 2010
Le grand jour...
Salut à vous,
Je n'ai plus de broches. C'est une sensation tout à fait étrange, il faut cependant que je m'habitue à ces fils linguals, collés derrière mes dents en haut et en bas, pour empêcher tout mouvement. C'était bon de croquer dans un céleri, de mordre dans un sandwhich, et ce malgré la sensibilité causée par 90 minutes la bouche ourverte! Retirer les boitiers un à un, puis polir les dents une à une pour enlever tout résidu de colle, puis installer les fils, puis prendre 4 autres série d'empreintes!
Ma plus grande joie est de me sentir vraiment bien sans les appareils, et ma déception: moi qui croyais que j'en avais terminé d'enfiler la soie dentaire... Hé! non. À cause des fils linguals, ben il me faut continuer de tricoter!
Je n'ai pas eu le temps de scrapbooker, je me suis reposée en regardant des revues! Et j'ai trouvé une petite merveille. J'adore les coccinelles! Et Martha Stewart a dans sa collection de printemps, un poinçon coccinelle, qui fait une bordure, il s'agence avec le coin en coccinelle, et un autre qui fait une coccinelle.... OH! j'en rêve!
A plus.
Je n'ai plus de broches. C'est une sensation tout à fait étrange, il faut cependant que je m'habitue à ces fils linguals, collés derrière mes dents en haut et en bas, pour empêcher tout mouvement. C'était bon de croquer dans un céleri, de mordre dans un sandwhich, et ce malgré la sensibilité causée par 90 minutes la bouche ourverte! Retirer les boitiers un à un, puis polir les dents une à une pour enlever tout résidu de colle, puis installer les fils, puis prendre 4 autres série d'empreintes!
Ma plus grande joie est de me sentir vraiment bien sans les appareils, et ma déception: moi qui croyais que j'en avais terminé d'enfiler la soie dentaire... Hé! non. À cause des fils linguals, ben il me faut continuer de tricoter!
Je n'ai pas eu le temps de scrapbooker, je me suis reposée en regardant des revues! Et j'ai trouvé une petite merveille. J'adore les coccinelles! Et Martha Stewart a dans sa collection de printemps, un poinçon coccinelle, qui fait une bordure, il s'agence avec le coin en coccinelle, et un autre qui fait une coccinelle.... OH! j'en rêve!
A plus.
lundi 1 mars 2010
Petites joies
Juste avant d'aller au dodo, j'avais envie de partager mon anticipation... Demain matin, j'ai rendez vous à 10h00 chez l'ortho. Si tout se présente comme prévu, un à un, on retirera les boitiers. J'ai hâte de croquer dans une pomme, de manger un épi de maïs, de mordre dans du caramel mou, d'en avoir de coller sur les dents! Et surtout de ne pas avoir à enfiler la soie dentaire comme si je brodais du point de croix! C'est vraiment bizarre, il me semble que je ne me souviens plus comment c'était avant.
Aujourd'hui, j'ai aussi eu une très belle surprise. J'ai reçu des commentaires venus d'Italie et de Grande-Bretagne, sur ma carte soumise pour le défi Whiff of Joy. Que ces personnes que je ne connais pas, prennent le temps de communiquer leur appréciation de mon travail me touche énormément. Étant à la maison, il m'arrive de passer plusieurs heures sans parler à personne, alors de venir à l'écran, de trouver un message, c'est une petite joie qui ne se mesure pas.
Dans le même ordre d'idée, j'ai aussi reçu de ma jumelle du Club Magnolia une jolie carte. Et ce qu'il y a de plaisant, c'est qu'on doit aussi joindre à notre carte, une image de l'étampe que l'on peut colorier à notre guise. J'ai bien hâte de faire la mienne!
A plus.
Aujourd'hui, j'ai aussi eu une très belle surprise. J'ai reçu des commentaires venus d'Italie et de Grande-Bretagne, sur ma carte soumise pour le défi Whiff of Joy. Que ces personnes que je ne connais pas, prennent le temps de communiquer leur appréciation de mon travail me touche énormément. Étant à la maison, il m'arrive de passer plusieurs heures sans parler à personne, alors de venir à l'écran, de trouver un message, c'est une petite joie qui ne se mesure pas.
Dans le même ordre d'idée, j'ai aussi reçu de ma jumelle du Club Magnolia une jolie carte. Et ce qu'il y a de plaisant, c'est qu'on doit aussi joindre à notre carte, une image de l'étampe que l'on peut colorier à notre guise. J'ai bien hâte de faire la mienne!
A plus.
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